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L'ex-président Donald Trump et plusieurs de ses proches font partie des conjurés non inculpés visés par une procédure pénale de la justice du Michigan (nord) pour tentative d'inverser les résultats du scrutin de 2020, a révélé mercredi un enquêteur, cité par les médias américains.
La procureure générale du Michigan, Dana Nessel, a engagé en juillet 2023 des poursuites contre 16 "faux grands électeurs républicains". Quinze ont plaidé non coupable, le 16e a accepté de coopérer avec les procureurs en échange de l'abandon des charges à son encontre.
Outre ces 16 personnes, l'enquête porte sur plusieurs "conjurés non inculpés", dont Donald Trump, son ancien avocat personnel Rudy Giuliani, son dernier chef de cabinet à la Maison Blanche, Mark Meadows, ainsi qu'une de ses anciennes avocates, Jenna Ellis, a indiqué l'agent spécial Howard Shock lors d'une audience préliminaire à Lansing, dans le Michigan.
Tous les quatre font également partie des 19 personnes visées par une procédure de la justice de Géorgie (sud-est), autre Etat clé, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020.
L'agent Shock, interrogé par l'avocat d'un des faux électeurs présumés, a répondu "oui" à la question de savoir si chacune de ces quatre personnes était considérée comme un "conjuré".
En vertu de la tradition judiciaire américaine, les noms des conjurés ne sont pas publiés par l'accusation tant qu'ils ne sont pas poursuivis.
Ce plan de substitution de faux grands électeurs à ceux de Joe Biden dans sept Etats clés est au coeur du complot dont Donald Trump est accusé dans une procédure fédérale à Washington et par celle de la justice de Géorgie.