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De nombreux dirigeants mondiaux ont exprimé dimanche leur indignation après la tentative d'assassinat de l'ex-président américain Donald Trump, visé par des tirs et blessé lors d'un meeting en Pennsylvanie samedi.
L'ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l'oreille droite. Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, deux autres sont grièvement blessés.
- Onu/Otan -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné "sans équivoque cet acte de violence politique".
"La violence politique n'a aucune place dans nos démocraties. Les alliés de l'Otan se tiennent unis pour défendre notre liberté et nos valeurs", a déclaré de son côté sur X le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
- Europe -
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné l'attaque. "Une fois encore, nous sommes témoins d'actes de violence inacceptables contre des représentants politiques".
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, "choquée par la fusillade", a déclaré que "la violence politique n'a pas sa place dans une démocratie".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié d'"ignoble" la tentative d'assassinat, estimant que la violence politique constitue une menace pour la démocratie.
Pour le président français Emmanuel Macron, "c'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain".
Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a fait part de sa consternation: "la violence politique sous quelque forme que ce soit n'a pas sa place dans nos sociétés".
Son homologue hongrois Viktor Orban a envoyé "pensées et prières" à Donald Trump "en ces heures sombres".
La cheffe du gouvernement ultraconservateur italien Giorgia Meloni a exprimé "sa solidarité" à Trump, demandant que "le dialogue et la responsabilité aient le dessus sur la haine et la violence".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également fait part de sa "consternation". "Une telle violence n'a pas de justification et aucune place dans ce monde. La violence ne doit jamais prévaloir".
Moscou a appelé Washington à faire l'"inventaire de ses politiques d'incitation à la haine" contre "les opposants politiques, les pays et les peuples", se servant de la tentative d'assassinat pour dénoncer le soutien américain à Kiev.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a condamné "fermement cet acte de violence politique".
A Madrid, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a aussi condamné "avec la plus grande fermeté" l'attaque, estimant que "la violence et la haine n'ont pas leur place dans une démocratie".
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a réagi sur X se disant "consterné", estimant que "la violence politique est inacceptable dans nos sociétés démocratiques".
La tentative d’assassinat de Trump est un "moment de choc non seulement pour l'Amérique, mais aussi pour l'ensemble du monde libre et démocratique", a estimé le chef de l'Etat polonais Andrzej Duda, qui a "remercié Dieu" d'avoir "sauvé la vie" à Trump.
Son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné fermement "la tentative d'assassinat contre le 45e président et candidat à la présidence des Etats-Unis"
Les chefs de gouvernement des pays nordiques ont tous condamné sur X l'attaque visant l'ancien patron de la Maison Blanche, et dénonçant la violence politique sous toutes ses formes.
- Amériques -
"Tout le monde doit condamner" ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre.
Le président ultralibéral argentin Javier Milei a de son côté blâmé la "gauche internationale" et son "idéologie néfaste". "Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire", a-t-il affirmé.
Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à "condamner fermement" l'attaque contre Donald Trump.
Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un "acte inacceptable": "en tant que leaders de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence".
Le président chilien Gabriel Boric a estimé que "la violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter".
"Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d'où qu'elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde", a souligné le président bolivien Luis Arce.
- Asie -
Le président chinois Xi Jinping a exprimé dimanche "sa compassion et sa sympathie" à Donald Trump.
"La Chine suit avec attention la situation relative à la fusillade dont a été victime l'ex-président Donald Trump", a indiqué dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a appelé à "rester fermes face à toute forme de violence qui défie la démocratie", souhaitant lui aussi un "prompt rétablissement" à Donald Trump.
Son homologue indien Narendra Modi s'est dit "très inquiet". "Je condamne fermement cet incident. La violence n'a pas sa place en politique et dans les démocraties. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement", a-t-il dit.
Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a qualifié de "préoccupante" cette attaque, exprimant son soulagement de savoir M. Trump sain et sauf. "Il n'y a pas de place pour la violence dans le processus démocratique", a-t-il commenté.
Des propos auxquels le Premier ministre néo-zélandais voisin, Chris Luxon, a fait écho. "Aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique".
Le président taïwanais Lai Ching-te a adressé ses "sincères condoléances" aux victimes, estimant à son tour que "la violence politique sous toutes ses formes (n'était) jamais acceptable dans nos démocraties".
Le président philippin Ferdinand Marcos s'est déclaré soulagé que l'ancien président Donald Trump "se porte bien" après la tentative d'assassinat". "Avec tous les peuples épris de démocratie du monde entier, nous condamnons toutes les formes de violence politique. La voix du peuple doit toujours rester suprême", a déclaré M. Marcos.
- Moyen-Orient -
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écrit que lui-même et son épouse Sara étaient "choqués par l'apparente attaque contre le président Trump". "Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement".
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