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Et la communauté internationale redoute un embrasement de tout le Proche-Orient. La Belgique demande donc aux ressortissants belges de quitter le Liban au plus vite, devant le ministère des Affaires étrangères.
Les autorités estiment à 1800 le nombre de ressortissants belges qui sont actuellement présents au Liban et pour les autorités, le message est clair, il faut que ces ressortissants quittent au plus vite ce pays car la situation en termes de sécurité reste imprévisible et continue de se détériorer au fil des heures et pourrait s'envenimer au fil des prochains jours. "Il y a encore plus ou moins 1800 Belges dont on a connaissance qu'il se trouvent au Liban et nous leur recommandons si ce n'est pas déjà le cas de s'inscrire sur Travelers Online ou de contacter l'ambassade pour être au courant de tout ce qui se passe", a indiqué Pierre Steverlynck, porte-parole du ministère des Affaires étrangère. "Nous recommandons absolument de quitter le pays. Pour l'instant, il y a encore toujours moyen de quitter le Liban par voie maritime et par voie aérienne, donc par bateau ou par avion. Nous recommandons de faire une utilisation de ces moyens."
Il n'est pas prévu pour l'instant une évacuation, ou une opération militaire pour évacuer les Belges présents sur place et c'est donc une décision qui doit être prise par les ressortissants eux-mêmes.
Quelles zones sont le plus à risques?
Certaines zones sont extrêmement dangereuses et où il ne faut pas se déplacer: il s'agit de la zone au sud du fleuve Litani, au sud Liban, proche de la frontière avec Israël, mais aussi la région de la Bekaa, proche de la Syrie, en grande partie sous contrôle du Hezbollah. La dernière zone problématique est la banlieue sud de Beyrouth, qui se situe proche des camps palestiniens où de nombreuses attaques ont eu lieu.
