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Plus de 76.000 personnes vivant dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, ont été "temporairement" évacuées vers "des lieux sûrs" depuis l'incursion armée de Kiev, a indiqué samedi Artiom Charov, un représentant du ministère russe des Situations d'urgence, cité par l'agence étatique Tass lors d'une conférence de presse.
Pour repousser l'incursion ukrainienne, Moscou a envoyé des renforts dans la zone et instauré samedi un régime spécial "d'opération antiterroriste" dans la région de Koursk, ainsi que dans celles de Briansk et de Belgorod, frontalières de l'Ukraine.
Le but est "d'assurer la sécurité des citoyens et de supprimer la menace d'actes terroristes perpétrés par les groupes de sabotage de l'ennemi", selon le comité national antiterroriste russe.
Les forces ukrainiennes mènent depuis mardi une incursion surprise de grande ampleur dans la région russe frontalière de Koursk. Les dirigeants ukrainiens, pour l'heure, gardent le silence sur les détails et les buts de cette attaque, tandis que Moscou a assuré tout faire pour la repousser.
L'attaque a pris de court l'armée du Kremlin, qui dispose pourtant de ressources supérieures en hommes et en armements à celles de Kiev et avait l'initiative sur le front depuis fin 2023 et l'échec de la contre-offensive estivale ukrainienne.