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Le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, allié d'extrême droite clef pour la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a rejeté jeudi toute idée d'un cessez-le-feu avec le Hezbollah libanais après un appel international à une trêve de 21 jours parrainé par Paris et Washington.
"La campagne (militaire au) nord ne doit se terminer que d'une seule façon: l'écrasement du Hezbollah et l'élimination de sa capacité à nuire aux habitants du nord" d'Israël, écrit M. Smotrich sur X, "il ne faut pas laisser à l'ennemi le temps de se remettre des coups violents qu'il a reçus et de se réorganiser pour poursuivre la guerre après 21 jours."
"La reddition du Hezbollah ou la guerre. C'est la seule façon de ramener chez eux les habitants du nord et la sécurité dans cette région et dans tout le pays", ajoute M. Smotrich.
Le chef de l'opposition israélienne, Yaïr lapid (centre droit) a estimé de son côté sur X que le gouvernement israélien devrait accepter un cessez-le-feu, "mais seulement pour sept jours afin de ne pas permettre au Hezbollah de reconstituer son état-major et sa chaîne de commandement".
"Nous n'accepterons aucune proposition n'incluant pas le retrait du Hezbollah de notre frontière nord", ajoute-t-il.
Les États-Unis et la France, rejoints par des pays européens, occidentaux ou arabes, ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" au Liban, où l'escalade militaire entre le Hezbollah et Israël menace d'embraser la région.