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Les rebelles houthis du Yémen "n'hésiteront pas à soutenir le Liban et le Hezbollah", a annoncé jeudi le chef de ce mouvement soutenu par l'Iran, au quatrième jour de frappes israéliennes contre le mouvement libanais.
Le dirigeant des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a qualifié lors d'un discours télévisé les tirs israéliens de tentatives d'empêcher le Hezbollah de "soutenir Gaza et les Palestiniens". Les rebelles font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas palestinien, comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.
Selon le chef houthi, l'opération israélienne est une "agression préméditée (...) et l'aboutissement de préparatifs et de planifications de plusieurs années", mais "le Hezbollah, plus fort que jamais, possède les capacités militaires pour atteindre n'importe quel endroit de la Palestine occupée".
Les Houthis ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël et ciblé des navires en mer Rouge qu'ils estiment liés à Israël, les États-Unis ou le Royaume-Uni, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
"Nous ne reculerons jamais dans notre soutien à Gaza et à la Palestine en général, ainsi que dans notre soutien au Liban et au Hezbollah", a-t-il promis.
En guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, Israël avait annoncé à la mi-septembre avoir déplacé le "centre de gravité" de ses opérations vers le nord du pays dans cette région frontalière avec le Liban visée par des tirs de roquettes du Hezbollah depuis près d'un an.
Les tirs transfrontaliers se sont intensifiés depuis la vague d'explosions meurtrières d'appareils de transmission du Hezbollah, attribuée à Israël, les 17 et 18 septembre au Liban, puis une frappe israélienne le 20 septembre sur la banlieue sud de Beyrouth, qui a décapité l'unité d'élite du mouvement.