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Le gouvernement argentin a dénoncé mardi du "harcèlement" contre son personnel diplomatique à Caracas, au lendemain de l'injonction faite par le gouvernement vénézuélien aux diplomates de certains pays latino-américains de quitter la capitale pour avoir mis en doute sa victoire électorale.
L'Argentine fait partie des sept pays d'Amérique latine dont le personnel diplomatique a été prié de quitter le Venezuela après que leurs gouvernements ont signé une déclaration commune demandant une révision complète des résultats des élections de dimanche donnant gagnant le président sortant Nicolas Maduro.
Buenos Aires a mentionné une coupure de l'alimentation électrique de l'ambassade, et un membre de l'opposition vénézuélienne qui y est réfugié depuis mars a écrit sur X que des forces de sécurité avaient brièvement pris position avant de se retirer.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères argentin a mis en garde contre "toute action délibérée mettant en danger la sécurité du personnel diplomatique argentin et des citoyens vénézuéliens sous la protection" de l'ambassade.
La ministre argentine des Affaires étrangères, Diana Mondino, a déclaré que l'appel au départ du personnel diplomatique avait semé la confusion quant au sort de six membres du parti de la dirigeante de l'opposition Maria Corina Machado qui avaient trouvé refuge à l'ambassade.
"Nous nous trouvons maintenant dans une situation très complexe où ils expulsent (...) les diplomates (...) et nous ne savons pas quoi faire des personnes qui sont réfugiées" dans l'ambassade, a-t-elle déclaré à la chaîne LN+.
Le président argentin Javier Milei a dénoncé une "fraude" lors du scrutin présidentiel. "DICTATEUR MADURO, DEHORS!!!", a-t-il lancé. Pour lui, "les Vénézuéliens ont choisi de mettre fin à la dictature communiste de Nicolas Maduro".
Toutefois, Mme Mondino a déclaré que "l'Argentine n'a pas rompu ses liens (diplomatiques) avec le Venezuela. Si eux l'ont fait, ils ne ne nous l'ont pas encore communiqué".
