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La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a annoncé, vendredi dans un communiqué, la création d'un "comité de soutien international aux libertés" en Tunisie, "actuellement confrontée à une répression omniprésente".
L'objectif de ce comité est "d'amplifier les appels des organisations de défense des droits humains tunisiennes", est-il écrit dans le communiqué. Celui-ci réclame dès lors "la libération de toutes les personnes injustement détenues, la fin des mesures répressibles contre la société tunisienne, ainsi que la tenue d'élections libres et transparentes".
En plus de porter la parole de la "société civile tunisienne", ce comité dressera le bilan du recul des libertés et livrera des recommandations au gouvernement tunisien, mais aussi à ses partenaires internationaux.
"En créant ce comité, nous voulons initier un élan de solidarité internationale en soutien à la société civile tunisienne", a souligné la responsable du bureau Maghreb et Moyen-Orient de la FIDH, Yosra Frawes.
La FIDH a créé ce comité en collaboration avec le Réseau Euromed Droits et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie. Il compte parmi ses membres le vice-président de la FIDH et président de la Ligue des droits humains en Belgique, Alexis Deswaef, et l'avocate iranienne et prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi.
Le président Saied, qui avait été élu démocratiquement en 2019, est accusé de dérive autoritaire depuis un coup de force le 25 juillet 2021. Il est candidat à l'élection présidentielle du 6 octobre en Tunisie.