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L'armée israélienne renforce son emprise sur le nord de Gaza, que des milliers de Palestiniens fuient vers le sud dans l'espoir de trouver un abri, après plus d'un mois de bombardements et d'un siège qui les prive de nourriture et d'eau.
"Ils partent parce qu'ils comprennent que le Hamas a perdu le contrôle du nord et que la situation est plus sécurisée dans le sud", a affirmé mercredi soir le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari, ajoutant que le "couloir d'évacuation" ouvert pour quelques heures chaque jour depuis le 5 novembre vers le sud de Gaza serait de nouveau opérationnel jeudi.
Mercredi, près de 50.000 habitants ont quitté la ville de Gaza, selon l'armée israélienne, portant à 72.000 personnes le nombre de personnes parties depuis cette date, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha).
Cependant, des centaines de milliers d'autres habitants se trouvent toujours au nord du Wadi Gaza, le cours d'eau qui traverse le territoire d'est en ouest, "dans une situation humanitaire désastreuse", souligne l'agence onusienne.
"Ils luttent pour obtenir les quantités minimales d'eau et de nourriture nécessaires à leur survie", ajoute cette source.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre, lors de son attaque sur le sol israélien qui a déclenché la guerre.
Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que des négociations menées par le Qatar étaient en cours pour la libération de douze otages, dont six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours dans le territoire soumis aux bombardements et à un siège total depuis plus d'un mois.