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Le Hamas a rejeté mardi les déclarations du président américain Joe Biden selon lesquelles le mouvement palestinien faisait "machine arrière" dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza, en les qualifiant de "feu vert" à la poursuite de la guerre par Israël.
Ces "allégations trompeuses (...) ne reflètent pas la véritable position du mouvement, qui souhaite parvenir à un accord de cessez-le-feu", a-t-il déclaré dans un communiqué.
À Chicago, Joe Biden a affirmé mardi à la presse que le Hamas était "en train de faire machine arrière" dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Ces propos, ainsi que les déclarations de son secrétaire d'État, Antony Blinken, qui a appelé lundi le Hamas à accepter la dernière proposition américaine pour un accord, sont "un nouveau vert américain au gouvernement extrémiste sioniste pour qu'il commette davantage de crimes contre les civils", a ajouté le Hamas.
Venu d'Israël, M. Blinken s'est entretenu mardi en Égypte avec le président égyptien, et doit se rentre ensuite au Qatar, dans l'espoir de convaincre les belligérants d'accepter la nouvelle proposition soumise par les États-Unis vendredi, après deux jours de discussions à Doha des médiateurs américain, qatari et égyptien, avec Israël.
Cette proposition est "un renversement par rapport à ce qui a été approuvé par les parties le 2 juillet", sur la base du plan annoncé le 31 mai par M. Biden, et "une soumission américaine aux nouvelles conditions du terroriste Netanyahu", a dénoncé le Hamas.
Ce plan prévoit dans une première phase une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages enlevés le 7 octobre, et dans sa deuxième phase, notamment un retrait total israélien de Gaza.