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Conflit au Proche-Orient: le Hamas se dit prêt à un arrêt des hostilités à Gaza si Israël s'engage à un cessez-le-feu

Plus d'un an après la recrudescence du conflit au Proche-Orient suite à l'attaque terroriste du 7 octobre 2023, le Hamas se dit prêt à cesser les hostilités.

Le Hamas est prêt à un arrêt des hostilités à Gaza si Israël s'engage à un cessez-le-feu et se retire de la bande de Gaza, a annoncé jeudi à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas "s'est montré prêt à un arrêt des hostilités mais Israël doit s'engager à un cessez-le-feu et à un retrait de la bande de Gaza, (permettre) le retour des personnes déplacées, (accepter) un accord sérieux pour un échange" des otages israéliens retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, et "autoriser l'entrée de l'aide humanitaire" à Gaza, a affirmé ce responsable. 

Une délégation du Hamas a discuté au Caire d'"idées et propositions" pour la reprise des négociations en vue d'un cessez-le-feu et d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens, a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat. L'équipe palestinienne au Caire est menée par Khalil al-Hayya, un responsable du Hamas basé au Qatar, selon ce responsable.

Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué la volonté de l'Egypte de trouver un accord sur la libération des otages, à la suite de ces discussions au Caire.

Il a ordonné au chef du renseignement extérieur israélien, le Mossad, David Barnea, de se rendre à Doha pour discuter d'une "série d'initiatives" en vue de reprendre les négociations sur la libération des otages, a indiqué le bureau du Premier ministre dans un communiqué. M. Barnea doit se rendre dimanche au Qatar pour y rencontrer le chef de la CIA Bill Burns et le Premier ministre du Qatar, selon le texte.

Une seule trêve négociée par les pays médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- avait permis la libération de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens en novembre 2023. Depuis, toutes les discussions pour faire libérer les otages encore détenus à Gaza ont échoué.

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