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Le Hezbollah a élu son nouveau chef. Il s'agit de son ancien numéro deux : Naïm Qassem.
Le Hezbollah libanais a annoncé mardi avoir élu son numéro deux, Naïm Qassem, à la tête de la formation pro-iranienne pour succéder à Hassan Nasrallah, tué il y a plus d'un mois dans une frappe israélienne.
"Le conseil de la Choura", organe dirigeant du Hezbollah (organe politico-militaire libanais relié à l'Iran, ndlr), "s'est accordé pour élire cheikh Naïm Qassem secrétaire général du Hezbollah", a annoncé un communiqué de la formation islamiste chiite en guerre contre Israël.
Hassan Nasrallah avait été tué le 27 septembre dans une puissante frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.
Hachem Safieddine, son successeur présumé, a également été tué dans une autre frappe israélienne début octobre. Sa mort a été confirmée la semaine dernière par le Hezbollah, dont plusieurs autres chefs ont été tués.
Naïm Qassem, 71 ans, fait partie des fondateurs du Hezbollah en 1982. C'est en 1991 qu'il était devenu secrétaire-général adjoint du mouvement, un an après les accords censés réconcilier les Libanais après la guerre civile (1975-1990).
Dernièrement, il était apparu lors de trois allocutions télévisées depuis la mort de Hassan Nasrallah, dont la dernière le 15 octobre.
Il avait alors affirmé à l'adresse des Israéliens que "la solution" qui permettrait le retour chez eux des habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du Hezbollah depuis un an était "un cessez-le-feu", menaçant, sinon, de frapper "partout" en Israël.
Israël mène depuis le 23 septembre des frappes aériennes massives au Liban, visant notamment les bastions du Hezbollah, affirmant vouloir mettre fin aux tirs visant le nord de son territoire, frontalier du sud du Liban, et permettre le retour des habitants chez eux.
Depuis le 23 septembre, plus de 1.700 personnes ont été tuées, selon un décompte de l'AFP basé sur les données du ministère libanais de la Santé.