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Au Proche-Orient, Israël et ses alliés attendent toujours la réponse du Hamas à leur proposition de trêve. Un projet d'accord qui prévoit un cessez-le-feu mais aussi la libération des otages retenus en territoire palestinien. En attendant, l'armée israélienne poursuit ses bombardements dans la bande de Gaza.
Après sept mois de guerre, l'espoir d'une trêve n'a jamais été aussi proche. Et pourtant, la réponse du Hamas se fait attendre. Le chef du mouvement islamiste déclare être toujours ouvert à étudier l'offre mais en attendant, les pressions internationales continuent de s'intensifier. "Si le Hamas prétend réellement se préoccuper du peuple palestinien et veut voir un allégement immédiat de ses souffrances, alors il acceptera l'accord", dit Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain. "S'il ne le fait pas, je pense que c'est une preuve de plus qu'il n'a pas la moindre considération."
Et l'enjeu de l'accord est capital. À la clé, une trêve de 40 jours renouvelables mais aussi l'échange d'otages contre des Palestiniens détenus par Israël.
De son côté, Antony Blinken joue la carte de l'apaisement. "Il y a d'autres manières, et selon nous, de meilleures manières de combattre le Hamas, sans opérations militaires à Rafa", dit-il. "On en a parlé aux autorités israéliennes et on continuera à le faire."
Près d'un million et demi de Palestiniens sont toujours réfugiés dans cette zone. De son côté, Israël se dit déterminé à poursuivre son offensive.