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Le président américain Joe Biden assure que des frappes de représailles de la part de l'Iran contre des cibles israéliennes n'auront pas lieu si un accord sur une trêve à Gaza est conclu lors des négociations de cette semaine.
Téhéran a promis de riposter contre son ennemi juré qu'il accuse d'avoir assassiné le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh sur son sol le 31 juillet.
Plusieurs fonctionnaires iraniens ont fait savoir de manière anonyme que leur pays se détournerait probablement de son intention d'attaques directes envers Israël si un accord est dégagé.
Jeudi, des nouvelles discussions doivent avoir lieu au Qatar sur le conflit à Gaza entre le Hamas et Israël.
Mais selon des représentants du Hamas, le mouvement ne sera pas présent et que ces discussions sont inutiles. Ils renvoient à ce qui est déjà établi dans un document accepté par le Hamas le 2 juillet et basé sur les plans de M. Biden datant du mois de mai.
Le Hamas n'est pas impliqué directement dans les pourparlers, mais est représenté autour de la table de négociations par le Qatar, où des responsables du groupe résident aussi.
Selon le ministère américain de la Défense, "des partenaires au Qatar" ont affirmé qu'ils allaient oeuvrer pour que le Hamas reste représenté lors des négociations. Washington s'attend à ce que les négociations se poursuivent cette semaine.
Le Qatar, avec l'Egypte et les Etats-Unis, mène depuis des mois des efforts discrets pour négocier une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas, associée à un échange d'otages retenus dans la bande de Gaza et de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
