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La Défense civile de la bande de Gaza, organisme dépendant du Hamas, a annoncé mardi la mort de 48 personnes dans trois frappes israéliennes distinctes dans le centre, le sud et le nord du territoire assiégé, dont une sur une école.
Mohammad al-Moughaïr, un responsable de la Défense civile, a fait état dans la nuit de 48 morts, revoyant en hausse le précédent bilan de 44 personnes tuées donné dans l'après-midi par le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, à propos de ce qu'il avait qualifié de "trois massacres (survenus) en moins d'une heure".
Les frappes ont eu lieu à proximité d'une station-service d'Al-Mawasi à l'ouest de Khan Younès, sur une école administrée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dans le camp de réfugiés de Nousseirat, et près d'un rond-point de Beit Lahia.
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir visé "des terroristes se servant d'une école dans la région de Nousseirat" et "un chef de compagnie" du Jihad islamique "dans l'ouest de Khan Younès".
Selon M. Al-Moughaïr, 25 personnes ont été tuées dans la frappe sur l'école Al-Razi à Nousseirat (centre). Celle-ci abrite "des milliers de personnes déplacées" par la guerre, selon le Croissant-Rouge palestinien, et l'hôpital Al-Awda de Nousseirat a indiqué avoir admis 48 blessés à la suite de cette frappe.
Dix-huit autres personnes ont été tuées dans la frappe ayant visé une station-service à Al-Mawasi, près de Khan Younès (sud),a détaillé M. Al-Moughaïr, précisant que le bilan de la frappe annoncée sur le rond-point à Beit Lahia (nord) se montait à 5 morts.
Al-Mawasi a été déclaré "zone humanitaire" par l'armée israélienne, mais samedi, Israël y a visé le chef de la branche armée du Hamas dans une frappe ayant fait au moins 90 morts, selon le ministère de la Santé de Gaza.
