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7-Octobre: "La situation ne fait qu'empirer", déplore le chef de la diplomatie européenne

Un an après la "terrible attaque" contre Israël, le Proche-Orient est "au bord d'une conflagration totale que la communauté internationale semble incapable de contrôler", a déploré lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"La situation ne fait qu'empirer. Les populations de la région sont plus en danger que jamais et sont prisonnières d'un cycle sans fin de violence, de haine et de revanche", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie de l'UE a réitéré son appel à un cessez-le-feu, soulignant qu'"aucune solution militaire ne pourra jamais apporter un avenir aux peuples palestinien et israélien".

"Seule une solution politique apportera la paix, la sécurité et la prospérité", et celle-ci passe par deux Etats, un pour les Israéliens et un autre pour les Palestiniens, a-t-il encore assuré.

"C'est la seul chemin viable pour mettre enfin un terme à la violence", a indiqué de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L'attaque du 7 octobre 2023 du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant les otages morts en captivité.

Sur les 251 personnes enlevées, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. La mort d'un otage de 28 ans, Idan Shtivi, a été annoncée lundi.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza avaient pénétré dans le sud d'Israël, utilisant des explosifs et des bulldozers pour franchir la barrière entourant le territoire palestinien, tuant à l'aveugle dans des kibboutz, des bases militaires et sur le site du festival Nova.

Dans les heures suivantes, l'armée israélienne avait lancé une puissante offensive contre Gaza avec pour objectif d'y détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007.

Depuis, des secteurs entiers de la bande de Gaza ont été réduits en ruines, la quasi-totalité de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés et au moins 41.909 Palestiniens y ont été tués, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Le conflit s'est également étendu au Liban, d'où le Hezbollah libanais multiplie depuis un an les tirs de roquettes vers Israël. L'armée israélienne a déplacé à la mi-septembre l'essentiel de ses opérations vers le front nord, avant de lancer à la fin du mois des opérations terrestres contre le mouvement chiite libanais soutenu par l'Iran, et allié du Hamas.

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