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Le leader du parti néerlandais PVV, Geert Wilders, a rencontré mercredi d'autres représentants de partis d'extrême droite à Bruxelles pour discuter d'une éventuelle coopération au Parlement européen. Plusieurs de ces partis ont connu une percée sans précédent lors des élections européennes de dimanche dernier et veulent maintenant user de cet avantage pour peser sur la politique européenne.
M. Wilders s'est notamment entretenu avec Marine Le Pen, du Rassemblement national français, Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang et Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Lega.
Le Rassemblement national a été pendant des années la composante principale du groupe ID au Parlement européen, qui comprend également le PVV et le Vlaams Belang. Le parti français a remporté une victoire électorale retentissante aux élections de dimanche. Marine Le Pen cherche depuis longtemps à entamer des discussions avec le parti de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, dans l'espoir de créer un "super-groupe" d'extrême droite. Le PVV s'est également montré intéressé, mais Giorgia Meloni n'a pas encore réagi.
Le parti de cette dernière fait désormais partie du groupe ECR, qui comprend également la N-VA, mais serait également courtisé par le groupe PPE de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Ce groupe est redevenu le plus important au Parlement européen.
Les dirigeants de l'extrême espèrent "unir toutes les forces de centre-droit dans une opposition claire à la gauche", a annoncé la Lega de Matteo Salvini. Le groupe ID continuera avec ses membres habituels, selon la Lega, avec le renfort des Portugais de Chega.
L'AfD allemand, qui a été éjecté du groupe ID juste avant les élections n'a pas été mentionné, mais s'était montré intéressé par une alliance.