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Le principal suspect de l'attaque de la synagogue de La Grande-Motte (Hérault) samedi et deux autres personnes étaient toujours entendus en garde à vue mardi, a-t-on appris de source proche du dossier.
Un quatrième suspect, l'un des contacts téléphoniques privilégiés du principal suspect, a été relâché en fin de journée lundi.
Samedi matin peu avant 08H30, un Algérien de 33 ans a été filmé par des caméras de vidéosurveillance, le visage découvert et un drapeau palestinien à la ceinture, alors qu'il tentait de mettre le feu à la synagogue, avant l'office matinal du shabbat qui accueille de nombreux fidèles.
"Un drame a été évité" de justesse, a déclaré dimanche soir le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, dénonçant un "acte antisémite".
Le suspect n'a pas pénétré dans l'édifice religieux mais tenté d'y mettre le feu.
Cinq personnes, dont le rabbin, se trouvaient à l'intérieur et le suspect a dû prendre la fuite du fait de l'intervention rapide des forces de l'ordre.
L'analyse des images de vidéosurveillance est en cours afin de déterminer les armes détenues par le suspect, interpellé samedi soir à Nîmes.
Sur les images, on aperçoit notamment ce qui semble être la crosse d'une arme de poing à la ceinture.
Une source proche de l'enquête a précisé à l'AFP qu'une hache avait été retrouvée non loin de la synagogue.
Mardi, M. Darmanin a affirmé sur BFMTV que le principal suspect "attendait le rabbin avec une hache", ce que deux sources proches du dossier ont nuancé voire infirmé.
Selon l'une de ces sources, le suspect avait bien une hache dans l’enceinte de la synagogue.
Mais après avoir mis le feu, il s'est protégé derrière une armoire électrique. A ce stade, selon cette source, il n'est pas possible de dire s'il s'est mis là pour attendre éventuellement le rabbin ou pour attendre de voir comment les feux se propageaient.
Une autre source proche du dossier a également affirmé que rien ne confirmait que le suspect attendait le rabbin avec une hache.
L'enquête, ouverte notamment pour tentative d'assassinats terroristes, s'attache à reconstituer les éventuelles complicités du suspect et à préciser quel était le projet de l'auteur.