Accueil Actu Monde France

Second tour historique des législatives en France: revivez cette soirée pleine de surprises

Coup de tonnerre: l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est sortie en tête du deuxième tour des élections législatives dimanche, devant les macronistes et le Rassemblement national dont la progression est largement endiguée, selon des premières estimations qui ne dégagent aucune majorité pour former un gouvernement.

En direct

Second tour historique des législatives en France
Que va-t-il se passer dans les prochains jours? "Une situation assez comparable à la Belgique"

Après l'émotion des résultats des législatives, que va-t-il se passer ? Gabriel Attal, Premier ministre, remettra, ce lundi, sa démission, "comme c'est la tradition après une élection législative", nous rappelle notre journaliste Christophe Giltay, en direct de Paris. "Le président va l'accepter et puis va lui demander d'exercer les affaires courantes".

Le gouvernement en affaire courante, "ça peut prendre un certain temps", poursuit-il. "Très certainement, les Jeux olympiques, ça, aucun doute. Puis peut-être quelques semaines, le temps d'essayer de constituer une coalition, comme on le fait en Belgique".

 

Ciotti (LR/RN) dénonce une "alliance de la honte" qui donne "le pouvoir à l'extrême gauche"

Eric Ciotti, président contesté de LR pour avoir passé une alliance avec le RN, a dénoncé dimanche "une alliance de la honte" qui a donné "le pouvoir à l'extrême gauche" au deuxième tour des législatives.

Devant ses partisans à Nice, il a fustigé une "alliance de la honte qui a additionné les macronistes, les écologistes, les insoumis, les socialistes, les communistes, les amis de M. (Xavier) Bertrand", dénonçant une "tambouille politicienne" du président Emmanuel Macron qui "amène le pouvoir à l'extrême-gauche sur un plateau d'argent".

Le Premier ministre Attal remettra sa démission lundi matin

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé dimanche soir qu'il présenterait lundi matin sa démission au président Emmanuel Macron, après les élections législatives qui ont placé la gauche en tête, mais s'est dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des Jeux olympiques.

"Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne (...) ne dispose pas d'une majorité. Ainsi, fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes, je remettrai demain matin ma démission au président de la République", a-t-il déclaré sur le perron de Matignon, en soulignant "qu'aucune majorité absolue ne peut être conduite par les extrêmes", entendus comme le Rassemblement national et la France insoumise. 

Mais alors que la France "se prépare à accueillir le monde dans quelques semaines" pour les Jeux olympiques, "j'assumerai bien évidemment mes fonctions aussi longtemps que le devoir l'exigera", a-t-il ajouté.
 

Marine Le Pen: "notre victoire n'est que différée"

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé son parti en troisième position, que la victoire du Rassemblement national "n'est que différée", soulignant que le RN était "le premier" parti en France.

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés."

L'analyse de Christophe Deborsu: "Un très mauvais coup pour Marine Le Pen"

Les projections annoncées à 20h sont-elles positives ou négatives pour le Rassemblement National ? Sont-ils mis hors-jeu pour les présidentielles de 2027? "Certainement pas", répond notre expert politique Christophe Deborsu. "C'est dans très, très longtemps. Une semaine est une éternité en politique. Mais c'est un très mauvais coup pour Marine Le Pen", analyse-t-il.

"C'est ce qui s'est passé en Flandre. Quand on est premier dans les sondages, quand on est promis, pratiquement, à la majorité absolue et qu'on finit en troisième position, c'est une défaite cinglante. C'est pour la dynamique quelque chose de très, très négatif, et donc c'est très, très mauvais pour Marine Le Pen en 2027"

 

Bardella: "l'alliance du déshonneur" prive les Français "d'une politique de redressement"

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé dimanche "l'alliance du déshonneur" qui prive les Français "d'une politique de redressement", alors que son parti est arrivé en troisième position selon les premières estimations au second tour des législatives. 

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer". 
 

Macron appelle à la "prudence" dans l'analyse des résultats

Emmanuel Macron appelle à la "prudence" dans l'analyse des résultats des élections législatives pour savoir qui peut être chargé de former un gouvernement et se félicite que le bloc central soit bien "vivant" après sept ans de pouvoir, déclare-t-on dimanche soir dans son entourage.

"Prudence et analyse des résultats : la question est qui pour gouverner désormais et atteindre la majorité", souligne-t-on. "Humilité mais après sept ans, le bloc central est bien vivant", ajoute l'entourage du président de la République.
 

Gérald Darmanin réélu

Gérald Darmanin a annoncé dimanche sur X sa réélection dans sa circonscription de Tourcoing (Nord) au second tour des élections législatives anticipées.

"Merci à tous les électeurs qui, après m'avoir placé en tête du premier tour, m'ont massivement réélu pour les représenter à l'Assemblée nationale. Je serai le député de tous les habitants de cette circonscription populaire et travailleuse", a écrit le ministre de l'Intérieur.
 

Scène de liesse à Paris après l'annonce des résultats

 

Pour la gauche radicale, "le Premier ministre doit s'en aller", l'alliance de gauche doit "gouverner"

Jean-Luc Mélenchon a appelé dimanche le Premier ministre Gabriel Attal à "s'en aller" et estimé que le président avait "le devoir d'appeler le nouveau Front populaire à gouverner", à l'issue du second tour des élections législatives.

"Notre peuple a clairement écarté la solution du pire", a lancé M. Mélenchon, estimant qu'"aucun subterfuge, arrangement ou combinaison ne serait acceptable" et refusant "d'entrer dans des négociations" avec le parti présidentiel.

La première projection est là: la gauche serait en tête

L'alliance de gauche Nouveau Front populaire est donnée en tête après le second tour des élections législatives, devant la coalition du camp macroniste et le Rassemblement national, aucun de ces trois blocs n'obtenant la majorité absolue à l'Assemblée selon les premières estimations des sondeurs.

Le Nouveau Front populaire est crédité de 172 à 215 députés, d'après les projections en sièges des instituts Ifop, Ipsos, Elabe et OpinionWay, qui classent tous les macronistes en deuxième position avec 150 à 180 sièges, légèrement devant le Rassemblement national sur la troisième marche du podium avec 115 à 155 élus.

Ambiance au QG des Insoumis

Notre journaliste Emmanuel Dupond se trouve à QG des Insoumis, où il y a pour l'instant, "surtout beaucoup de journalistes".

"Le leader de la France Insoumise est déjà présent ici, dans le 19e arrondissement, dans la rotonde de la Villette, ici. Il est arrivé en fin d'après-midi, selon son entourage. Il est donc en train déjà d'éplucher les tendances, les premiers résultats. Et il devrait s'exprimer devant plusieurs centaines de militants, à la fois à l'intérieur, même si l'endroit est très exigu, mais de nombreux militants seront installés à l'extérieur, devant des écrans géants", explique-t-il dans le 19h.

D'après nos informations, Jean-Luc Mélenchon pourrait prendre la parole entre 20h et 20h30. "Je rappelle quand même qu'il a été l'un des premiers, la semaine dernière, fort de ses 28% des suffrages, à s'exprimer, coupant même l'herbe sous le pied de certains dirigeants du Nouveau Front Populaire".


Un nouveau sondage place le Front Populaire en tête

Selon un nouveau sondage, le Nouveau Front Populaire aurait entre 175 et 215 sièges. tandis que le Rassemblement National en aurait entre 130 et 160. Ensemble en aurait 150 et 170.

Le RN obtient ses deux premiers députés en outre-mer, à La Réunion et Mayotte

Le Rassemblement national a obtenu dimanche les deux premiers députés ultra-marins de son histoire, à La Réunion et Mayotte, ont indiqué les candidats de ces deux circonscriptions au soir du second tour des élections législatives.

Joseph Rivière (RN) a annoncé sa victoire et son adversaire DVG Alexis Chassalet reconnu sa défaite devant les médias locaux dans la 3e circonscription de La Réunion, où le premier a obtenu un peu plus de 51% des voix selon des résultats provisoires.

A Mayotte, "il apparaît très clairement" que Anchya Bamana (RN) "est élue", a déclaré le député sortant LR Mansour Kamardine au micro de la chaîne la 1ère, sans précision sur son score.
 

Effervescence au siège du RN

Notre journaliste Julien Crète se trouve au QG du Rassemblement National. Les premières estimations circulent sur place. Bien qu'il ne soient pas encore officiels.

"Ce qui est certain, c'est que dans cet endroit où nous nous trouvons, ce quartier général, il y a une effervescence absolument incroyable. Il y a des dizaines et des dizaines de journalistes qui se trouvent à mes côtés. Ils proviennent de toute la France mais ils proviennent également de toute l'Europe et il faut arriver à les gérer clairement. Il n'y avait vraiment pas assez de place pour accueillir tout le monde", explique notre journaliste en direct du RTL info 19h.

"500 militants ont reçu une invitation officielle. Jordan Bardella est attendu juste derrière moi. Son pupitre est déjà là, pour une allocution après 20 heures. Marine Le Pen est également annoncée. Mais là non plus, aucune confirmation officielle pour l'instant".

 

Premières estimations

D'après un sondage "sortie des urnes", le Rassemblement National aurait récolté 228 sièges, plaçant le parti d'extrême droite en tête mais sans majorité.

Différents sondages donnent des estimations divergentes. L'alliance de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) arriverait en deuxième position avec 115 à 200 sièges, tandis que d'autres sources évoquent 151 sièges.

La majorité présidentielle récolterait entre 60 et 120 sièges, voire 124.

"Ce n'est pas mon premier choix…"

À Annecy entre le RN et le parti présidentiel, les citoyens n'ont pas tous fait des votes de complaisance.

Macron recevra Attal et les chefs de partis à 18H30

Emmanuel Macron recevra dimanche à l'Elysée le Premier ministre Gabriel Attal et les chefs des partis de la majorité sortante, ont indiqué des sources au sein du camp présidentiel, confirmant une information du Figaro.

Cette réunion interviendra une heure et demie avant l'annonce des résultats du second tour des législatives anticipées. Selon l'entourage du chef de l'Etat, il n'y a en revanche "pas de prise de parole envisagée à ce stade" du président de la République à l'issue du scrutin.

Le nouveau taux de participation est de 59.71%

Le taux de participation au second tour des législatives atteignait 59,71% dimanche à 17H00, contre 59,39% à la même heure au premier tour, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

Ce chiffre est le plus élevé pour des élections législatives depuis celles de 1981 (61,4%), qui avaient suivi l'élection de François Mitterrand à l'Elysée.

La participation finale du second tour est estimée de son côté à 67% par les instituts Ipsos et Opinionway, à 67,1% par Elabe et à 67,5% par l'Ifop, contre 66,7% au premier tour. Cela constituerait un record depuis les législatives anticipées de 1997. 

"Il y a beaucoup d'inquiétude chez les Français que nous avons rencontrés"

Le taux de participation au second tour des législatives atteignait 26,63% ce dimanche à midi, du jamais vu depuis 1981, preuve de la mobilisation des Français pour ces élections historiques.

"Les Français mesurent l'importance de ce scrutin et cela en dépit des vacances scolaires. Les Français ont visiblement pris leur disposition. Je vous donne l'exemple ici dans le 15e arrondissement. Plus de 15.000 procurations, c'est du jamais vu selon la présidente du bureau qui me confiait par ailleurs qu'elle aurait peut-être même du mal à trouver des gens pour assister physiquement ce soir au dépouillement. Alors les Français ont déjà élu 76 députés, il en reste 501 à élire pour l'Assemblée nationale. Mais l'issue de ce scrutin reste incertaine et c'est cette incertitude qui suscite, vous l'avez vu dans le sujet, beaucoup d'inquiétude chez les Français que nous avons rencontrés depuis notre arrivée hier à Paris", relate Emmanuel Dupond notre envoyé spécial à Paris.

La Nouvelle-Calédonie élit un indépendantiste pour la première fois depuis 1986

Emmanuel Tjibaou, l'un des fils de l'emblématique leader kanak assassiné en 1989, est devenu dimanche le premier indépendantiste élu, depuis 1986, député de Nouvelle-Calédonie, secouée par des violences depuis la mi-mai, selon les résultats du haut-commissariat de la République.

Novice en politique, Emmanuel Tjibaou a conforté son avance du premier tour dans la seconde circonscription et l'emporte finalement avec 57,44% des suffrages sur Alcide Ponga. Au Palais Bourbon, Emmanuel Tjibaou, 48 ans, devrait siéger avec les députés soutenus par le Nouveau Front populaire (NFP).
 

La France sera-t-elle gouvernable demain ?

Au lendemain de ces élections législatives anticipées, la France sera-t-elle gouvernable ? "Elle sera gouvernée de toute façon. Et Gabriel Attal l'a déjà dit, son gouvernement restera en place le temps nécessaire", indique notre journaliste Christophe Giltay, en direct de Paris dans le RTL info 13h.

Alors que va-t-il se passer s'il n'y a pas de parti qui obtient ce dimanche soir la majorité absolue ? "Il va se passer ce qui se passe dans un pays comme la Belgique, sauf qu'en France, on n'y est plus habitué depuis les années 50. Le Président de la République, un peu à la manière du roi des Belges, va consulter des chefs de parti, des experts, le Président du Sénat ou le Président du Conseil constitutionnel et puis, pendant quelques jours, on va essayer de voir s'il est possible de former un gouvernement de coalition. Et si ce n'est pas possible, on verra, il y aura peut-être un gouvernement minoritaire ou un gouvernement de technicien qui pourrait être présidé par une personnalité, ça s'est déjà vu dans le passé", analyse le journaliste. 

Emmanuel Macron a voté au Touquet

Le président français Emmanuel Macron et son épouse, Brigitte Macron, ont voté au Touquet (Pas-de-Calais) lors du second tour des élections législatives. 

 

Taux de participation record depuis 1981

Le taux de participation au second tour des législatives était en hausse ce dimanche à midi à 26,63%, contre 25,9% à la même heure au premier tour, a indiqué le ministère français de l'Intérieur.

Ce chiffre est le plus élevé pour des élections législatives depuis celles de 1981 (28,3%), marquées par l'arrivée de la gauche au pouvoir.

La participation à la mi-journée dépasse même les 30% dans 23 départements, à commencer par les Bouches-du-Rhône (34,59%) où le Rassemblement national est arrivé en tête dans les 13 circonscriptions restant à attribuer. Le podium est complété par la Corrèze (33,88%), où l'ex-président François Hollande est en lice dans une triangulaire, et le Cantal (33,48%) où deux duels opposent la droite et l'extrême droite.

En bas du classement, les huit départements d'Ile-de-France affichent les taux de participation les plus faibles, entre 22,03% pour Paris et 12,77% pour la Seine-Saint-Denis. La plupart des électeurs franciliens ont cependant jusqu'à 20H00 pour se rendre dans leurs bureaux de vote.

"On est en train de passer dans une autre époque"

De Calais à Perpignan, de Metz à Bordeaux, la fébrilité domine chez des électeurs appelés à voter une troisième fois en moins d'un mois, anxieux depuis la dissolution de l'Assemblée nationale qui a bouleversé le paysage politique. 

Olivier, résident du 2ème arrondissement de Paris, témoigne devant son bureau de vote. "Je pense qu'il y a quand même un challenge pour la France. On est en train de passer dans une autre époque, donc espérons que ça sera la bonne. Et puis, de toute façon, moi, depuis que j'ai 18 ans, je n'ai jamais loupé un seul vote, donc je vote quoi qu'il advienne", confie l'électeur. "Pour moi, c'est un devoir, donc il faut le faire. C'est important parce qu'on voit qu'il y a de plus en plus de racisme depuis le premier tour", estime-t-il.  

 

L'ex-président de la République François Hollande vote à Tulle

L'ancien président de la République François Hollande a voté à Tulle, en Corrèze, en fin de matinée ce dimanche. Investi par le Nouveau Front Populaire dans la 1ère circonscription, il est arrivé en tête au premier tour avec 37,63% des suffrages exprimés, et se retrouve dans une triangulaire au second tour. Face à lui, la RN Maïtey Pouget (30,89%) et le LR Francis Dubois (28,64%).

Edition numérique des abonnés

 

L'ex-Première ministre Elisabeth Borne a, elle, voté ce dimanche dans la 6e circonscription du Calvados, où elle est candidate. C'est le RN Nicolas Calbrix qui est arrivé en tête sur ce territoire avec 36,26% des voix, contre 28,93% pour l'ancienne cheffe du gouvernement. 

Plusieurs personnalités politiques ont déjà voté

Plusieurs personnalités politiques ont déjà voté: Gabriel Attal - candidat à sa réélection dans les Hauts-de-Seine - à Vanves, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (Horizons) dans sa ville du Havre en Seine-Maritime, Louis Aliot - maire RN de Perpignan - dans les Pyrénées-Orientales, l'eurodéputée Marion Maréchal à Paris, le député sortant LFI Alexis Corbière à Bagnolet en Seine-Saint-Denis.

Les électeurs peuvent se rendre aux urnes jusqu'à 18H00 ou 20H00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats. 76 députés ont été élus dès le premier tour et il en reste 501 à désigner.

La gauche en force dans l'arc Antilles-Guyane

Lors du second tour des élections législatives outre-mer, la gauche a raflé la mise samedi en Guyane, Martinique et Guadeloupe, où le RN a été contrecarré. Certains résultats ne sont pas encore connus, notamment en Nouvelle-Calédonie, à La Réunion et à Mayotte, où l'on vote ce dimanche.
 

Gabriel Attal vote à Vanves

Le Premier ministre français Gabriel Attal est arrivé un peu avant 10h dans un bureau de vote à Vanves, en banlieue parisienne. Il a posé quelques minutes devant les médias présents avant de glisser son bulletin de vote dans l'urne.  

 

"Il y a des files raisonnables devant les bureaux de vote"

Un peu plus d'une heure après l'ouverture des bureaux de vote, les électeurs commencent déjà à se présenter en nombre. Julien Crête, envoyé spécial RTL info, se trouve ce dimanche matin à Vanves, près de Paris. Notre journaliste décrit la situation sur place.  

"Devant les bureaux que nous avons croisés ce matin, il y a des files raisonnables, comme ici devant le bureau n°8 à Vanves, en  banlieue parisienne. C’est là que Gabriel Attal viendra voter vers 9h30. L’un des enjeux de ce scrutin, c’est la mobilisation. Elle devrait être en hausse par rapport au premier tour. Les Français veulent, semble-t-il, jouer un rôle dans cette élection", souligne Julien Crête sur bel RTL. 

Antoine, un retraité, partage son "angoisse" avant de voter

Dans un des bureaux de vote de Rosheim, petite commune de 5.000 habitants à 25 kilomètres de Strasbourg, la file d'attente est déjà longue.

"On est à un tournant de l'histoire de la République", relève Antoine Schrameck, retraité de 72 ans, "angoissé" par la situation. Même fébrilité chez Emilie, une fonctionnaire de 44 ans. "J'espère qu'il y aura un sursaut dans la participation, comme au premier tour. Après j'ai donné mon vote, advienne que pourra". 

Les premières personnalités politiques ont voté à l'image de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (Horizons) dans son fief du Havre en Seine-Maritime, du maire RN de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales Louis Aliot ou du député sortant LFI Alexis Corbière à Bagnolet en Seine-Saint-Denis.

Edition numérique des abonnés

 

30.000 policiers mobilisés

La France s'apprête à vivre une journée importante, marquée par des risques de tensions. De nombreux habitants craignent des scènes de violences. Certains commerçants n'ont pas hésité à installer de grandes plaques de bois sur les vitrines pour éviter quu'elles ne soient brisées. Face à d'éventuels débordements ce dimanche soir après l'annonce des résultats, 30.000 policiers seront mobilisés, dont 5.000 à Paris.
 

La mobilisation s'annonce forte

La mobilisation s'annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu'au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997. Dimanche dernier, les Français ont placé le Rassemblement national - et ses alliés issus de LR - largement en tête (33%), devant l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel Ensemble (20%).

A l'échelle du pays, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner. Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Ouverture des bureaux de vote

Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 08h00 en métropole française pour le second tour des élections législatives, un scrutin historique dont le Rassemblement national pourrait sortir vainqueur, avec une grande incertitude toutefois sur sa capacité à obtenir la majorité absolue à l'Assemblée et à pouvoir former un gouvernement.

Les Français peuvent voter jusqu'à 18h00 ou 20h00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats. La mobilisation des électeurs s'annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu'au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997.

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous