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Jamais la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes n'avait coïncidé avec la fin d'un procès aussi emblématique. Alors que les réquisitions ont commencé ce lundi au procès des viols de Mazan, quelles sont les plus petites et les plus grandes peines que peut demander le parquet ?
La peine la plus lourde, pour l'instant, est la peine maximale requise contre Dominique Pélicot : 20 ans de réclusion criminelle pour ses agissements abjects : avoir, pendant une décennie, drogué, violé et fait violer sa femme par des dizaines d'hommes recrutés sur Internet.
Le ministère public a également demandé qu'à la fin de sa peine, l'accusé fasse l'objet d'un réexamen en vue d'une éventuelle mesure de rétention.
Pour les 50 autres accusés, même s'ils sont poursuivis pour les mêmes faits, à savoir les viols aggravés sur Gisèle Pélicot, et risquent également 20 ans de prison, l'individualisation des peines est obligatoire.
Par exemple, pour distinguer les récidivistes, 10 hommes sont venus plusieurs fois de ceux qui sont venus une seule fois à Mazan.
L’accusation s’est exprimée ce lundi en requérant une peine d’emprisonnement de 17 ans contre celui qu'on appelle le disciple de Dominique Pélicot, Jean-Pierre M., le seul accusé à ne pas être poursuivi pour agression sexuelle sur Gisèle Pélicot, mais sur sa propre épouse. Il imitait Dominique Pélicot, il droguait sa compagne, la violait et la faisait violer par Dominique Pélicot.
Pour 14 autres co-accusés, ce sont des peines lourdes qui ont été sollicitées : une peine de 4 ans de prison ferme, onze de 10 ans et deux de 11 ans.
4 ans de prison ferme ont été requis contre le seul accusé qui n'est pas poursuivi pour viol ou tentative de viol, faute d’érection.
Retrouvez Vous êtes dans le journal tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.