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La commune de Horebeke, en Flandre orientale, comptait, en 2021, 3,2% de sa population sous le seuil de pauvreté, selon les chiffres de Statbel présentés jeudi. A l'opposé, 34,6% de la population de la commune de Saint-Josse-ten-Noode courait un risque de pauvreté monétaire.
Le risque de pauvreté indique la proportion de la population communale dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté national, précise l'office belge de statistiques. Les communes au risque de pauvreté le plus faible se trouvent toutes en Région flamande: Horebeke (3,2%), Zwalm (3,4%) et Holsbeek (3,5%). Les communes présentant les chiffres les plus élevés se situent en Région de Bruxelles-Capitale: Saint-Josse-ten-Noode (34,6%), Molenbeek-Saint-Jean (32,5%) et Anderlecht (28,6%).
Statbel épingle que 80 communes -majoritairement en Flandre- ont un risque de pauvreté inférieur à 5%. Toutes les provinces sont représentées, sauf le Brabant wallon et la Région de Bruxelles-Capitale.
A l'inverse, 21 communes ont un risque de pauvreté supérieur à 20%. Elles se trouvent toutes en Région de Bruxelles-Capitale (10 communes) et dans les provinces de Hainaut (6 communes) et de Liège (5 communes).
L'office de statistiques rappelle que "le risque de pauvreté ne donne pas nécessairement d'indication sur la richesse d'une commune; pour cela, nous pouvons nous pencher sur le revenu médian par commune". Il est ainsi le plus élevé à Attert avec 40.126 euros, suivi de Kraainem (35.642 euros) et Messancy (35.246 euros).
Dans le top 10 des communes les plus riches se trouvent cinq communes de la province du Luxembourg, 4 du Brabant flamand et 1 de la Région de Bruxelles-Capitale. Le revenu médian le plus faible se trouve à Saint-Josse-ten-Noode avec 18.341 euros, suivi de Molenbeek-Saint-Jean (18.533 euros) et Anderlecht (19.517 euros).
C'est la première fois que Statbel publie les chiffres du risque de pauvreté et des inégalités de revenu au niveau communal.