Partager:
La Nouvelle-Calédonie, archipel français secoué par une flambée de violences, ne doit pas devenir "le Far West", a prévenu le président français Emmanuel Macron lors d'une interview à la presse locale diffusée vendredi à la télévision publique néo-calédonienne.
"J'ai décidé de venir parce qu'il ne faut jamais laisser la violence s'installer", a expliqué le chef de l'Etat, dans un entretien à la chaîne publique Nouvelle-Calédonie Il s'agit de la première interview, enregistré pendant sa visite jeudi en Nouvelle-Calédonie. Il a justifié les moyens importants déployés pour un "retour au calme" car "c'est pas le Far West".
Une violente crise secoue le territoire d'outre-mer français, sur fond de contestation d'une réforme électorale. Six personnes sont mortes dans les émeutes.
L'aéroport international de Nouméa demeurera fermé aux vols commerciaux jusqu'à mardi 9h00 (minuit HB lundi), a indiqué vendredi à l'AFP Charles Roger, directeur de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, gestionnaire de la plateforme.
Cela porte à deux semaines la fermeture de cet aéroport, décidée au lendemain de l'éclatement de violentes émeutes sur l'archipel français du Pacifique, et plusieurs fois prolongée depuis.
Depuis mardi, la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont toutefois commencé à affréter des vols spéciaux pour évacuer des centaines de touristes pris au piège depuis le début de la crise.
L'Australie poursuit ces vols d'évacuation vendredi, a d'ailleurs indiqué jeudi soir sur X la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong.
Des appareils militaires australiens et néo-zélandais effectuent vendredi des rotations avec l'aérodrome de Nouméa, selon le site internet Flightradar24.