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A sept semaines des JO de Paris (26 juillet-11 août), les autorités planchent sur un plan B excluant le Stade de France, avec un défilé des athlètes sur le pont d'Iéna, entre la Tour Eiffel et le Trocadéro, assurent mercredi des sources ayant connaissance des négociations.
L'échéance se rapproche concernant la cérémonie d'ouverture le 26 juillet au soir, sur la Seine, une première dans l'histoire, même si un scénario de repli est souvent envisagé.
"L'idée c'est d'aller chercher les athlètes au village olympique à Saint-Denis et de les emmener par bus au pied de la Tour Eiffel", explique un haut-fonctionnaire sous couvert d'anonymat.
Une fois arrivés, les athlètes pourraient alors défiler sur le pont d'Iéna qui relie le monument parisien au Trocadéro, avant de rentrer au village. Le tout, sans public.
Exit les 100.000 places payantes prévues sur les quais bas de la Seine, et les 220.000 spectateurs invités à suivre la cérémonie comme le prévoit le plan A.
"C'est un scénario qui maintient un semblant de cérémonie, mais la probabilité que cela ait lieu est mince. En gros s'il y a un attentat d’ici là, ou alors une menace précise et ciblée sur la cérémonie d'ouverture, et dans ce cas il est fort probable que tout soit annulé, y compris les JO", assure la source sécuritaire.
Face aux inquiétudes liées aux tensions internationales, les demandes de solution de repli ont été maintes fois posées pendant des mois par de nombreuses personnalités politiques. Et les réponses n'ont pas tout le temps été très claires.
Si Emmanuel Macron avait assuré dès décembre 2023 qu'il existait des plans alternatifs, le patron du Comité d'organisation (Cojo) Tony Estanguet avait jeté le trouble en affirmant lui un mois plus tard qu'il n'y avait "pas de plans B", que ses équipes ne travaillaient que sur l'hypothèse d'une cérémonie sur la Seine.
Le 15 avril, Emmanuel Macron a tenté de clarifier la situation en évoquant précisément l'existence de "plan B, même de plan C", de la cérémonie d'ouverture en cas de menace terroriste.
Ce jour-là, le président de la République a parlé de la possibilité d'une cérémonie bis "limitée au Trocadéro", soit d'un repli au Stade de France, "parce que c'est ce qui se fait classiquement", avait-il dit.
La deuxième hypothèse a été depuis été abandonnée. "Ce n'était pas possible déjà parce qu'il y a un match de rugby à 7 prévu ce jour-là au SDF", a assuré une source sécuritaire.