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"Je ne l’ai jamais oublié": Jean-Pierre Castaldi dévoile son premier grand amour belge

Jean-Pierre Castaldi était l’invité de Bel RTL matin. Au micro de Thomas de Bergeyck, il a notamment parlé de son grand amour belge et de son nouveau spectacle, "La boîte à souvenirs".

L’acteur Français Jean-Pierre Castaldi nous ouvre sa "boîte à souvenirs" et c’est justement le nom de son nouveau spectacle, qui débarque en Wallonie pour une longue tournée. Il y raconte avec tendresse sa longue carrière au cinéma faite de hauts et de bas, ses failles, ses rencontres dont une en particulier, qui va venir chambouler tout cela.  Le comédien est également un homme attaché à la « belgitude » et au plat pays. Il dévoile une anecdote peu connue, son histoire d’amour belge.

Un petit mot de la Belgique, on peut souvent vous croiser ici 

C'est mon histoire de cœur. Mon premier grand amour de ma vie, c'était un mannequin belge qui nous a quittés il y a quelques années, très connu, qui a fini comme peintre en faisant des collages, j'ai découvert ça récemment. Elle faisait des très beaux collages, donc je crois être le seul à décoder ce qu'elle mettait sur ses toiles. Et malheureusement, c'est une histoire comme toutes les grandes histoires d'amour qui ne se finissent pas bien, mais je ne l'ai jamais oubliée. Jamais. Jamais, jamais. J'ai même pensé éditer toutes ses lettres en hommage à tout ce qu'elle m'avait écrit, mais bon, c'est compliqué. 

Puisqu'on parle de la Belgique, vous avez beaucoup de camarades comédiens qui vivent chez nous? 

J'ai Paul Legrand avec qui vous travaillez et l’Ommegang que j'ai fait. J'ai Cédric Benoît

Je veux dire les Christian Clavier, Bruno Solo, tous ceux qui vivent ici? 

Je les rencontre au restaurant quand ils sont là. 

Ils habitent en Belgique. Et pas vous? 

Non, parce que je ne gagne pas assez d'argent pour défiscaliser. 

Ah, c'est pour ça qu'ils sont là? 

Euh, je crois. Non, ils aiment la Belgique et les Belges. 

Vous pourriez vous installer chez nous, parce que vous avez quand même, pardon, mais l'âge de la retraite, à bientôt 80 ans?

Vous n'avez pas à me parler de la retraite. À Paris, je refuse de dire combien je gagne en retraite. Si je vous le dis ici, comme je sais que vos retraites sont très petites. Vous allez dire : comment il ne s'en sort pas avec ça ? Je ne m'en sors pas, il faut que je travaille. 

Oui, mais ça vous plaît, vous aimez votre métier?

Je mourrai en scène comme Molière. 

On a beaucoup parlé du cinéma, mais aujourd'hui, c'est plutôt le théâtre qui vous anime?

Ça fait 20 ans maintenant, ça fait 20 ans. Tous les ans, tous les ans. Mais vous savez, j'ai remarqué que tous les grands acteurs, Michel Bouquet, à la fin de leur carrière, le cinéma... Vous savez, le cinéma, c'est des choix, c'est différent. Il faut faire le bon film, etc. Le théâtre, pendant 1h30, 2h, c'est vous et le public. Et il n'y a rien, rien au monde. Alors en plus, le public belge, c'est un amour. 

Il est vraiment bien? Le public belge est vraiment mieux?

C'est un public extraordinaire. Ils sont là, ils vous donnent de l'amour pendant 1h30, 2h. Vous savez, ça n'a pas de prix, ça. Ça n'a pas de prix, c'est ça qui nous tient vivants. Le cinéma, tu tournes, tu es avec ton équipe technique, puis le film, il sort un an plus tard. Là, c'est tout de suite l’ascension.

 

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