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L'incendie moteur sur un Airbus A350 de la compagnie Cathay Pacific était lié à la dégradation d'un tuyau après des opérations de nettoyage lors de visites en atelier, a indiqué jeudi l'Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA).
L'agence européenne a élargi dans une directive le nombre de variantes de moteurs potentiellement concernés par ce défaut, qui comprennent des moteurs Rolls-Royce équipant aussi bien des A350-900 que des A350-1000.
Les appareils qui sont passés à l'atelier doivent être inspectés sous sept jours, précise l'AESA, tandis que ceux qui ne sont encore jamais passés à l'atelier n'ont plus besoin d'être inspectés.
Cet incendie sur un Airbus A350, qui avait entraîné l'annulation de dizaines de vols de Cathay Pacific début septembre, aurait pu provoquer "des dégâts importants", selon une enquête des autorités de Hong Kong publiée jeudi.
La compagnie hongkongaise a immobilisé brièvement sa flotte d'A350 le temps de faire des inspections et des réparations.
Le fabricant des moteurs, Rolls-Royce, a indiqué jeudi qu'il avait demandé à "quelques clients" d'inspecter des tuyaux de carburant, notamment sur les avions étant passé par "un site de maintenance en particulier", sans plus de précisions.
L'Agence européenne a indiqué jeudi que les moteurs XWB-75, 79 et 79B pouvaient aussi être concernés par ce type de nettoyage et devaient être inspectés.
L'A350, dont le premier exemplaire a été livré fin 2014 à Qatar Airways, est depuis la fin de la production du géant A380, en 2021, le plus gros appareil long-courrier de l'avionneur européen, capable de transporter jusqu'à près de 500 passagers en version 1000.