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Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi en fin de journée à Paris, pour dénoncer les "conséquences sociales" sur "les plus précaires" des Jeux olympiques qui s'ouvrent vendredi soir.
Devant une large banderole "JO de l'exclusion : 12.500 personnes expulsées - le revers de la médaille - #nettoyage social", déployée au pied de la statue de la République, lieu traditionnel des manifestations à Paris, elles avaient répondu à l'appel de 72 organisations, comme le syndicat de gauche Solidaires, Attac France ou Youth for Climate, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Les JO, c'est pas pour les habitants, c'est pas pour les travailleurs. C'est pour les promoteurs, pour les sponsors", juge parmi les manifestants Arthur, T-shirt noir floqué "Fuck the Olympics" et membre du collectif "Saccage 2024".
Non loin, Nicolas, militant de Greenpeace à Paris, estime qu'"on ne peut plus organiser des évènements sportifs internationaux comme si la crise écologique et sociale n'existait pas".
"Les organisateurs des JO de Paris annoncent avoir fait beaucoup d'efforts pour maîtriser les coûts écologiques et sociaux" mais "parmi eux, (on trouve) Coca Cola qui est le plus gros pollueur plastique au monde", poursuit Nicolas.
Le syndicat Solidaires a dénoncé dans un communiqué un "recours abusif au bénévolat", des "menaces d'atteinte au droit de grève", la "destruction de l'environnement" ainsi que la "perte de logements et (le) déplacement forcé des personnes qui vivent à la rue".
Les associations se sont émues d'"une accélération du démantèlement à l'approche des JO", selon elles, dans et autour de Paris, de campements illégaux très majoritairement peuplés de migrants.
Le collectif Le Revers de la médaille a ainsi récemment pointé un "sprint final du nettoyage social" avant la cérémonie d'ouverture des Jeux, annoncée grandiose.