Partager:
Volodymyr Zelensky a récolté jeudi à Washington une nouvelle enveloppe d'aide de Joe Biden et le soutien de Kamala Harris, qui en a profité pour attaquer les partisans américains d'une "capitulation" de l'Ukraine, dans une allusion à son rival pour la présidentielle, Donald Trump.
La "Russie ne l'emportera pas", a lancé le président américain depuis le Bureau ovale, à 39 jours de cette élection qui s'annonce extrêmement serrée, et dont dépend l'avenir du soutien à Kiev.
Afin d'"aider l'Ukraine à gagner cette guerre", Joe Biden avait annoncé un peu plus tôt une "augmentation de l'aide à la sécurité" -- mais sans le feu vert espéré par Kiev pour tirer vers la Russie des missiles de longue portée fabriqués aux Etats-Unis.
"Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable", a dit pour sa part la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris, lors d'une rencontre séparée avec le président ukrainien.
"Il y a des gens dans mon pays qui voudraient forcer l'Ukraine à abandonner de larges portions de son territoire souverain, qui demanderaient à l'Ukraine de se déclarer neutre, et qui exigeraient que l'Ukraine renonce à des relations militaires avec d'autres pays. Ces propositions sont les mêmes que celles de Poutine et ce ne sont pas des propositions de paix. Ce sont des propositions de capitulation, ce qui est dangereux et irresponsable", a-t-elle ajouté.
La cible de ces propos est claire: l'ancien président Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche, qui a vivement attaqué Volodymyr Zelensky ces derniers jours en lui reprochant d'empêcher un "accord" pour mettre fin à la guerre.
"Cette guerre peut être gagnée et une paix juste peut être conclue mais seulement avec les Etats-Unis", a plaidé le chef d'Etat ukrainien, venu présenter à Washington son "plan pour la victoire".