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Le Kremlin a affirmé lundi ne pas disposer d'informations "claires" sur la frappe imputée à l'armée russe ayant touché une équipe de l'agence de presse Reuters dans leur hôtel dans l'est de l'Ukraine, tuant un conseiller sécurité et blessant deux journalistes.
"J'ai lu des informations d'employés d'agences (de presse) disant qu'il ne s'agissait pas d'un journaliste (la personne tuée, NDLR), mais d'un conseiller pour les questions sécuritaires. Il n'y a donc pas encore de clarté à ce sujet", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"Et je le répète, les frappes (russes) touchent des sites militaires ou liés à ces infrastructures", a-t-il ajouté, lors de sa conférence de presse quotidienne.
La victime "faisait partie de l'équipe de Reuters qui logeait à l'Hôtel Sapphire à Kramatorsk (...) lorsqu'il a été frappé par un tir de missile", a indiqué dimanche l'agence dans un communiqué sur X, en se disant "dévastée" par la nouvelle.
"Deux de nos journalistes sont à l'hôpital; l'un (d'eux) est soigné pour des blessures graves", a ajouté Reuters, en précisant que trois autres collègues étaient indemnes.
Vadym Filachkine, gouverneur de la région ukrainienne de Donetsk (est), où se déroule l'essentiel des combats, a affirmé que cet hôtel de Kramatorsk avait "été pris pour cible" dimanche par l'armée russe.
Dernière grande ville du Donbass sous contrôle ukrainien, Kramatorsk est située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ligne de front et a fait l'objet d'attaques répétées des forces du Kremlin.