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La police de la région de Kharkiv, cible d'un assaut russe depuis une semaine, a affirmé jeudi que l'armée russe détenait de 35 à 40 civils dans la localité de Vovtchansk, les utilisant comme "boucliers humains" pour protéger un quartier général militaire.
"Des civils qui tentaient de fuir le territoire occupé par les Russes sont en captivité. Selon de premières données, ils sont 35-40. Les Russes les retiennent ensemble à un endroit comme boucliers humains, car c'est à proximité de leur centre de commandement", a déclaré à la télévision le chef du département d'investigations de la police régionale, Serguiï Bolvinov.
"Et nous savons que les Russes ont tiré cyniquement sur un homme âgé qui tentait de fuir en territoire contrôlé par l'Ukraine", a-t-il ajouté, assurant que l'homme avait reçu une balle dans la tête.
Ces propos viennent préciser ceux du ministre de l'Intérieur qui avait fait état dans la matinée de civils faits prisonniers à Vovtchansk par les Russes, ainsi que d'au moins une exécution sommaire.
Selon M. Bolvinov ces "otages" sont avant tout des personnes âgées.
Les soldats russes ont été accusés de nombreuses exactions documentées en Ukraine, en particulier un massacre de civils à Boutcha, banlieue de Kiev occupée par les Russes au début de leur invasion.
Moscou a nié ces crimes commis au printemps 2022, affirmant y voir une mise en scène malgré les nombreux témoignages, indices et preuves impliquant les militaires russes.