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L'extrême droite progresse encore en Europe après une victoire en Allemagne: quel pourrait être l'impact?

Dimanche, l'extrême droite a remporté une victoire aux élections régionales allemandes. Un nouvel exemple de la progression de l'extrême droite en Europe. Quel pourrait-être l'impact? 

Ce scrutin qui s’est tenu dans l’est du pays était un réel test. L’AFD, l’Alternative pour l’Allemagne, est arrivée en tête. Aucun autre parti ne veut gouverner avec, ce qui promet de longues négociations. Le risque, c’est que les électeurs sanctionnent encore plus les partis traditionnels lors des élections nationales de l'année prochaine.

Pas seulement en Allemagne

Il y a aussi les Pays-Bas, et la coalition gouvernementale qui inclut le parti extrême du PVV.

Chez nous, par contre, pas de Vlaams Belang dans le futur gouvernement, même si le parti a fait de très bons résultats. Il n’est pas arrivé en tête au scrutin fédéral, mais il a bien fini premier pour le volet européen avec un peu plus de 14 % des voix.

Pareil en France où le Rassemblement national a recueilli plus de 30 % des suffrages.

L'extrême droite est aussi arrivée en tête côté italien, autrichien et hongrois.

La Hongrie et son premier ministre Viktor Orban occupent d'ailleurs en ce moment la présidence tournante du conseil de l’Union européenne.

Impact sur la Commission européenne

Cette montée de l’extrême droite devrait aussi se remarquer dans la composition de la Commission européenne. L'Italie vient de désigner Raffaele Fitto comme commissaire européen pour son pays.

Selon la presse allemande, l’actuel ministre italien des affaires européennes pourrait devenir vice-président exécutif de la Commission. Il serait chargé de l’économie.

Si cette nomination est confirmée, il deviendrait le premier membre d'un parti populiste d'extrême droite à obtenir une telle fonction.

Alors on se demande logiquement si cette montée des extrêmes va avoir un impact sur les politiques européennes. La réponse est clairement oui, ça a déjà commencé, avant les élections selon les politologues.

Le débat ne s'est pas centré sur les questions écologiques mais surtout sur la sécurité et l’immigration, des thèmes chers à l'extrême droite.

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