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Le développement des petits réacteurs nucléaires à Mol prend du retard

Le consortium international que le centre de recherche nucléaire de Mol devait mettre sur pied autour des petits réacteurs modulaires (SMR) - qui pourraient être le futur de l'industrie nucléaire - se fait attendre. En outre, Westinghouse ne veut plus en être partenaire, rapporte L'Echo samedi.

L'accord liant qui devait être signé en mai avec des partenaires à l'international par le SCK CEN, le centre belge de recherche nucléaire de Mol, ne l'a pas été, a appris le quotidien économique.

Et le géant américain Westinghouse, pressenti pour faire partie du consortium, s'est retiré, et ne veut plus être que fournisseur de technologie.

Peter Baeten, directeur général du SCK CEN, confirme ce retrait de Westinghouse, et le fait que les échéances prévues n'ont pas pu être tenues.

Il espère toujours rassembler auprès des partenaires pressentis restants, à savoir les italiens Ansaldo Nucleare et Enea et l'institut de recherche roumain Raten, les 75 millions qui doivent venir compléter les 100 millions débloqués par l'État belge pour la première phase du projet, qui court jusqu'en 2028.

Le SCK CEN table désormais sur la signature d'un accord définitif avec ses partenaires au troisième trimestre de cette année, mais il ne s'agit pas d'une échéance stricte.

Au final, l'objectif de la Belgique est de construire en 2035 à Mol un démonstrateur de petite taille, puis, dans un deuxième temps, un réacteur de taille plus importante en Roumanie, pour démontrer la faisabilité technique et économique d'une commercialisation à grande échelle, qui n'interviendra pas avant 2040.

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