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Kiev a observé mardi une journée de deuil au lendemain de frappes russes ayant fait plus de 40 morts et dévasté le plus grand hôpital pédiatrique d'Ukraine, le bilan pouvant encore s'alourdir tandis que les recherches se poursuivent dans les décombres.
L'attaque sur le centre hospitalier Okhmatdyt a créé un choc dans ce pays, qui subit depuis plus de deux ans les bombardements russes, et parmi ses alliés.
Au moins 33 personnes, dont quatre enfants, ont été tuées dans sa capitale, où les missiles russes et leurs débris ont frappé, outre l'hôpital, une clinique privée et des immeubles d'habitation dans plusieurs quartiers, selon le dernier bilan officiel.
Dans un immeuble résidentiel du quartier de Syrets (ouest), au moins 12 personnes dont quatre enfants ont été tuées, selon le maire de Kiev Vitali Klitschko.
Sept personnes - cinq soignants et deux patients - ont péri dans un bombardement de la clinique privée Adonis, dans l'est de la ville.
A l'hôpital d'Okhmatdyt, deux adultes - une femme médecin et un visiteur - ont été tués et on compte 32 blessés, ont fait savoir les autorités.
"Nous allons reconstruire Okhmatdyt, je suis en contact avec le gouvernement" à ce sujet, a promis Volodymyr Zelensky. Plusieurs dizaines d'entreprises ukrainiennes ont par ailleurs annoncé des dons pour les travaux.
Sur environ 630 patients qui étaient soignés dans cet hôpital pour enfants, 94 ont été transférés dans d'autres établissements de la capitale.
La mairie a décrété une journée de deuil à Kiev où les drapeaux ont été mis en berne.
"En ce jour de deuil pour les victimes innocentes de notre capitale et d'autres villes d'Ukraine, je m'incline avec l'ensemble du peuple ukrainien", a réagi le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandre Syrsky.