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Dans les entreprises dont la diversité de genres est faible, soit parce qu'elles comptent une forte majorité d'hommes soit une forte majorité de femmes en leur sein, le risque de burn-out ou épuisement professionnel est deux fois plus élevé, révèle une étude de Securex et GraydonCreditsafe, sur base de données de 7.800 entreprises.
Les entreprises qui affichent la diversité de genre la plus faible connaissent 1,98 fois plus de risque d'avoir dans leurs rangs des cas d'absence pour maladie de plus de trois mois. "C'est très marquant", estime Eric Van den Broele, directeur recherche et développement chez GraydonCreditsafe. "Les entreprises dont le personnel évolue fortement vers la parité de genres ont un risque de burn-out beaucoup plus faible. Cela est conforme à des études précédentes, qui ont par exemple montré une corrélation forte entre égalité des genres et résilience des entreprises."
En outre, les entreprises qui connaissent des problèmes financiers ont tendance à créer des environnements stressants pour leurs collaborateurs. Une mauvaise santé financière d'une société augmente ainsi le risque de maladie et épuisement professionnel parmi son personnel. Cela conduit également à une productivité des travailleurs plus faible, ce qui peut nuire aux résultats de l'entreprise. Un cercle vicieux, en somme.
Les bénéfices sont un indicateur de risque de burn-out au sein d'une entreprise. Les 25% d'entreprises dont les bénéfices d'exploitation sont les plus bas ont 1,47 fois plus de cas de maladie de longue durée, en comparaison avec les 25% d'entreprises dont les bénéfices sont les plus élevés.