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La justice suédoise a mis un terme à l'enquête ouverte à l'encontre de Joost Klein, candidat des Pays-Bas au dernier concours Eurovision de la chanson, faute d'éléments de preuve, a indiqué le ministère public à Stockholm lundi.
Joost Klein aurait proféré des menaces à l'encontre d'un membre du personnel et avait été disqualifié juste avant la finale. Ce qui s'est réellement passé n'est pas clair. L'Union européenne de radio-télévision (UER), l'organisateur de l'événement, avait expliqué que la décision avait été prise après une "enquête interne approfondie", mais le radiodiffuseur néerlandais AVROTROS avait critiqué la décision peu après l'incident, qualifiant la sanction de "disproportionnée".
La clôture de l'enquête est motivée par le fait qu'il n'est pas possible de prouver que l'action a entraîné "une véritable peur ou encore que l'auteur avait des intentions de cet ordre".
Interrogé, le cabinet d'avocats représentant M. Klein a confirmé que l'enquête avait été bouclée. Le chanteur s'est dit "incroyablement heureux et soulagé" par cette décision. "Ces derniers mois ont été terriblement difficiles. Bien que nous aimions nous produire dans le monde entier, nous ne nous sentions pas tout à fait à notre place", a réagi le manager de l'artiste.
Le diffuseur néerlandais AVROTROS est encore "très déçu" par la décision prise en mai dernier et souhaite s'entretenir "à courte échéance" avec la direction de l'Union européenne de radio-télévision. "Dès le début, nous avons souligné que la disqualification n'était pas nécessaire et qu'elle était disproportionnée. Et il semble que ce soit bien le cas", a réagi la chaîne. Cette dernière n'a pas encore confirmé la participation des Pays-Bas à l'édition 2025 du concours Eurovision.