Accueil Actu Magazine Culture

Gérard Jugnot revient sur son parcours et ses rêves de gamin: "Je viens d’un milieu où faire du cinéma était impossible"

Gérard Jugnot était l’invité du RTL INFO avec Vous ce vendredi 4 novembre. Venu présenter son dernier film, Le Petit Piaf qui raconte l’aventure d’un jeune garçon sur l'île de la Réunion qui rêve de devenir chanteur, il s’est exprimé sur le Gérard Jugnot enfant qu’il a été et ses rêves.

Avec tendresse, l’acteur français s’est rappelé ne pas "s’être avoué" avoir envie de faire du cinéma étant petit. "Quand j’ai dit à mes parents que je voulais faire ça, ils ont eu un peu peur…" Le chemin n’était donc pas tout tracé pour Gérard Jugnot. "Je viens d’un milieu où c’était impossible pour moi, mon père était dans le bâtiment, ma mère ne travaillait pas…", a-t-il confié. "On était à 10 000 lieues du spectacle." La suite, on la connaît: il rencontre ses camarades du Splendid à la fin de son adolescence, et la carrière décolle.

"Le succès, c'est la chose la plus rare dans ce métier"

Des décennies de carrière plus tard, Gérard Jugnot garde un œil lucide et bienveillant sur son propre parcours. "Vous savez j’ai pris beaucoup de tôles et d’insuccès", a-t-il concédé. "On fait ce métier pour avoir du succès, or c’est la chose la plus rare dans notre métier… Je suis contente d’en avoir eu quelques-uns." Aujourd’hui, Gérard Jugnot ne se dit plus inquiet de connaître ce succès à titre personnel: sa vraie inquiétude, c’est de réussir à encore intéresser le public. Et pour cela, la clef est toute trouvée: la passion. "Malgré ma jeunesse (rires), j’ai toujours cet enthousiasme et je m’en félicite."

 "Une fable positive" 

Cette passion qui bouillonne est exactement le thème du film Le Petit Piaf : l’histoire d’une ferveur qui monte pour Nelson, interprété  par Soan de The Voice Kids (France) et d’une passion éteinte qui n’attend qu’à être retrouvée pour son "coach" joué par Marc Lavoine, un chanteur has been qui accepte malgré lui d’épauler le garçon pour réaliser ses ambitions. "C’est une fable positive et bienveillante qui s’appuie sur des choses assez triste", décrit Gérard Jugnot.

Le Petit Piaf sera sur nos écrans le 21 décembre

À lire aussi

Sélectionné pour vous