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Quelque 70 personnes - selon les organisateurs - ont manifesté jeudi soir à Bruxelles devant l'entrée principale de la RTBF et de la VRT, qui diffusent la deuxième demi-finale du concours Eurovision de la chanson. Convoquée par les mouvements pro-palestinien BDS Bruxelles (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) et de solidarité internationale Intal entre autres, l'action critique la diffusion par les chaînes publiques belges de l'événement auquel participe Israël.
Certains militants dénoncent une "complicité de génocide", alors que le gouvernement de Benjamin Netanyahu a lancé une offensive dans la bande de Gaza pour "anéantir" le Hamas. Le mouvement islamiste au pouvoir dans l'enclave palestinienne a perpétré des attentats sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre. Plus de 1.170 personnes sont mortes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. La riposte de l'armée israélienne a coûté la vie jusqu'à présent à 34.904 personnes, selon un décompte du Hamas.
Les manifestants soulignent notamment que la Russie avait été exclue du concours en 2022 après l'invasion de l'Ukraine. "Alors qu'Israël mène un génocide à Gaza, où 35.000 personnes ont été tuées, dont 14.000 enfants, et que les forces israéliennes envahissent la ville de Rafah, Israël participe au concours Eurovision de la chanson", déplore Florian Gillard du mouvement bruxellois BDS.
Selon Florian Gillard, plusieurs organisations de défense des droits humains ont contacté la VRT et la RTBF pour leur demander d'annuler la diffusion mais les deux chaînes ont refusé. "Aujourd'hui, nous exprimons notre mécontentement face à cette décision", explique-t-il.
Les organisations ont également contacté Mustii, le participant belge au concours.
