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Renault a présenté lundi sa nouvelle R5 électrique au Salon de l'auto de Genève. Un modèle icônique au design unique... à un prix très attrayant. Cette voiture doit représenter l'emblème de la relance du groupe à un moment charnière pour le groupe. La marque au losange mise tout sur sa nouvelle citadine pour se sortir d'une "période difficile".
Renault martelait tous ses canaux de communication à coup de marketing depuis plusieurs mois déjà. Elle est enfin là, dans ses couleurs vives, prête à vous décoller la rétine. "Elle arrive au moment où va se jouer la grande bascule de millions d'Européens vers une mobilité électrique, connectée et durable", a souligné Luca de Meo, le directeur général de la marque. Ce qui est certain c'est que vous n'en avez jamais vue une qui lui ressemble. La nouvelle Renault 5 E-Tech hérite de quelques traits de sa lointaine ancêtre la R5 et Supercinq, au niveau de la silhouette ou du liseré rouge qui parcourt le bord de son toit. Mais ce qui est sûr, c'est que son design est par-dessus tout unique.
Un clin d'oeil à un vieil ancêtre
Cela passe par des éléments visuels assez marquants : à l'avant, la signature lumineuse des feux de jour rectangulaires, à l'arrière, la bande noire flanquée de deux épais feux verticaux ou encore le petit aileron qui surplombe le coffre. Autant de clins d'oeil à son ancêtre lancée en 1972 mais aussi à la R5 Turbo, championne de France des rallyes. Ce qui est tout à fait neuf, c'est certainement ces LED qui forment le chiffre "5" sur le capot qui indiquent le statut de recharge du véhicule. "On va chercher des ingrédients dans notre histoire mais on les projette dans le futur", explique son designer Gilles Vidal (ex-designer de Peugeot).
Renault promet 400 km d'autonomie sur la version plus haut de gamme et 300 km pour la R5 la moins chère. Son poids ne dépassera pas les 1.450 kg. Le prix de base devrait tourner autour des 25.000 €. Un prix beaucoup plus élevé que la Dacia Spring (15.990 €), le véhicule électrique le moins cher du marché. Une autre citadine électrique du même groupe, mais qui offre moins d'autonomie, de confort et d'agréments à l'intérieur de l'habitacle.
Par-dessus tout la Renault 5 E-Tech peut se targuer d'être assemblée en France, à Douai tandis que la Dacia Spring est construite en Chine, un point important pour la marque au losange : "Au coeur de la bataille pour réinventer l'industrie européenne face à la concurrence venant de l'est et de l'ouest", cette voiture "prouve que produire en Europe, en France, c'est possible!", lance le patron de Renault. Même les batteries de la Renault 5 seront fabriquées en France à partir de 2025.
Par rapport à son concept, présenté en 2022, la Renault 5 a perdu un peu de rondeur et semble plus grande, mais globalement, le design original est respecté, même si la signature lumineuse a légèrement évolué.
À son lancement, la voiture sera proposée en "vert pop" de série pour faire attirer un maximum le regard lorsqu'elle dévalera sur nos routes.