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Le collège communal de Liège a marqué son accord pour l'installation du festival Les Ardentes à Rocourt lors des cinq prochaines années, a indiqué lundi soir Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, en réponse à une interpellation du conseiller CDH Benjamin Bodson.
Le festival Les Ardentes fut un succès, en juillet dernier, à l'occasion de sa 14e et dernière édition à Coronmeuse. Le site où se déroulait l'événement est, en effet, appelé à accueillir un éco-quartier. Alors qu'un terrain à Rocourt était évoqué pour l'organisation de la 15e édition, le bourgmestre de Liège a confirmé lundi que Les Ardentes s'y dérouleront bien en juillet prochain. Il a ainsi précisé qu'il était temps de se positionner, sachant que d'autres villes étaient "prêtes à accueillir un événement qui a fait ses preuves". "Nous voulons conserver le festival Les Ardentes à Liège", a-t-il affirmé, non sans exiger des garanties. Des garanties au niveau du respect des normes sonores mais aussi en terme de mobilité et d'accessibilité à toutes les habitations proches, aux commerces et entreprises.
La Ville entend également que les jeunes du quartier soient associés à l'événement et que les organisateurs mettent en place, comme ils s'y étaient engagés, un comité de pilotage de l'implantation du festival au sein duquel "les riverains et les forces vives locales pourront évoquer tous les sujets".
La 15e édition des Ardentes aura donc lieu à Rocourt, sur un terrain d'une vingtaine d'hectares appartenant à la société wallonne du logement, du 9 au 12 juillet 2020. "Sur base des garanties obtenues de la part des organisateurs au profit des riverains, le collège a marqué son accord sur l'installation du festival à cet endroit pour les cinq prochaines années, à charge pour eux d'obtenir la location du site. Cet accord sera soumis à évaluation chaque année pour améliorer en permanence l'organisation générale du festival. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé aux Ardentes, pendant 2 ans, de ne développer aucun aménagement pérenne", a ajouté le bourgmestre liégeois. Il s'agit, en effet, de se donner le temps de définir, avec les riverains, de futurs aménagements qui rencontreront les desiderata du quartier, "sans toutefois remettre en cause l'affectation pérenne du site". (Belga)