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Lors de notre précédente émission, Eric Labourdette, pompier à Bruxelles, révélait des pratiques douteuses chez les hommes du feu de la capitale : vêtements de marque pour les favoris de la direction et avantages pour les partisans du PS. Ce dimanche midi sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche, pour la première fois, l’ex-patron des pompiers, Thierry Mercken, a répondu à ces accusations. Depuis les révélations de M. Labourdette, M. Mecken a été suspendu de ses fonctions et n’a pas été reconduit à son poste.
"Le comportement de M. Labourdette est peut-être lié à certains événements qui n’ont rien à voir avec le sujet évoqué"
Pour l’ex-patron des pompiers, l’affaire a été montée en épingle pour lui nuire. "Depuis que je suis fonctionnaire dirigeant faisant fonction, c’est clair que j’ai dû prendre des mesures qui n’ont pas toujours plu à tout le monde. Je ne me suis pas fait que des amis. Le comportement de M. Labourdette est peut-être lié à certains événements qui n’ont rien à voir avec le sujet évoqué. Par contre, le sujet derrière tout ça pour moi et qui est fondamental et qui pour est limpide, c’est l’attribution des futures mandats", a-t-il affirmé sur le plateau.
"La veille de mon examen, on me démolit"
Pour lui, le moment des révélations a été extrêmement bien choisi par ceux qui lui en veulent. "On est en pleine procédure d’attribution des mandats, je suis candidat à la fonction de coordinateur administratif, pendant deux ans et demi j’ai fait fonction, pendant deux ans et demi, est-ce que vous avez entendu parler de moi ? Jamais, je suis en dehors des radars, je suis un obscur fonctionnaire qui fait tourner la machine. Le 6 décembre, comme par hasard, il y a un article qui sort, le 6 décembre, c’est une semaine avant l’examen. La veille de mon examen, on me démolit, je passe mon examen vous pouvez imaginer dans quelle condition, deux jours après, M. Labourdette fait son esclandre et le lundi matin, avant même que j’ai pu m’exprimer, la ministre, immédiatement, suspend toutes mes compétences", a-t-il insisté.
"Dans toutes les sociétés privées c'est le cas"
Quant au problème des habits de luxe acheté par certains employés, M. Mercken a explqiué qu’il n’y avait rien de plus banal que pour une institution de prendre en charge les frais vestimentaires du personnel de l’accueil. "Dans toutes les sociétés privées c'est le cas. Le problème c’est, éventuellement, est-ce que l’une ou l’autre souche était justifiable, est-ce qu’on aurait pu l’écarter ou pas l’écarter ? Mais on a encadré ça, on a demandé au personnel concerné de remplir une déclaration sur l’honneur pour confirmer que c’était bien dans le cadre de leur travail. L’histoire de l’anorak, c’est tout simplement l’huissier qui doit aller porter des plis à l’extérieur, je trouve ça normal et ils ont un budget maximum", a-t-il détaillé.
