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Le gouvernement fédéral souhaite mettre en vente un tiers de sa participation (de 7,8% au total) dans le groupe bancaire français BNP Paribas, maison-mère de BNP Paribas Fortis, indique mardi le cabinet du Premier ministre, confirmant une information de L'Echo, De Tijd et l'agence de presse financière Bloomberg. L'opération pourrait rapporter aux alentours de deux milliards d'euros.
Selon Bloomberg, la Société fédérale de participations et d'investissements (SFPI) envisage de vendre 33,3 millions d'actions de la banque française au prix de 64,96 euros.
L'opération aura lieu la nuit prochaine à un prix minimum de 60 euros par action hors dividendes. Le gouvernement est ainsi assuré que la vente ne se fera pas à perte. Celle-ci rapporterait 2,2 milliards d'euros.
La participation du gouvernement fédéral dans BNP Paribas passerait ainsi de 7,8% à environ 5,1%. La Belgique ne serait alors plus le premier actionnaire de BNP Paribas et serait remplacée à ce rang par le géant de la gestion d'actifs Blackrock, écrit L'Echo. L'État resterait un administrateur indépendant, précise le porte-parole du Premier ministre Alexander De Croo. Le cabinet restreint du gouvernement fédéral avait déjà décidé le 23 janvier de procéder à la vente d'une partie de la participation de BNP Paribas, le cours de la banque se négociant actuellement à un niveau élevé en bourse. Le produit de l'opération reviendra à la SFPI.
L'État belge avait pris une participation de 10,3% dans BNP Paribas en 2008 lors de la vente partielle de Fortis Banque. Le gouvernement avait déjà vendu une partie des actions au printemps 2017. Depuis que la Belgique est actionnaire de BNP Paribas, elle a déjà reçu plus de 3,3 milliards d'euros de dividende, rappelle L'Echo. Cette année, plus de 376 millions d'euros doivent venir gonfler les caisses de l'État en provenance de la banque française.