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L'investissement est peu banal lorsque des salariés investissent dans leur entreprise. C'est ce qu'ont fait les employés de la société i-Care à Mons. Parmi ces actionnaires, il y a Michael, un employé-businessmen. L’homme de 28 ans est entré dans le capital en 2018, puis une nouvelle fois il y a quelques jours. En tout, il a investi plus de 70.000 euros dans la boîte. "Il y a une partie financier. Je pense que de nos jours, il faut préparer sa retraite. Il y a une partie aussi de confiance, d'envie de permettre à cette boîte de se développer. Je suis le mieux placé pour voir comment elle se développe. C'est notre travail de tous les jours qui fera en sorte de fructifier l'argent que nous avons placé", Michael Raiglot, gestionnaire de projets et actionnaire depuis 2018
La mission de l’entreprise montoise est avant tout la santé des machines. Virginie a aussi répondu à la levée de fonds. C’est la 3ème fois en 14 ans et le seul investissement de cette mère de famille, qui se sent aujourd'hui responsable. "On est beaucoup dans l'initiative. Chacun a sont mot à dire. Ce sont quand même des valeurs fondamentales au-delà de l'investissement mais c'est vrai que ça apporte cette confiance", réagit Virginie de Stexhe cheffe de projets et actionnaire depuis 2008
En tout, 250 employés sont actionnaires. Un nombre important qui a permis de réunir trois fois plus qu’attendu : plus de 10 millions d’euros. Aujourd’hui, les fondateurs et ces employés représentent 84% de la société. "Je trouve que c'est beaucoup plus confortable d'avoir cette transparence et cette motivation est finalement une forme de cogestion ou d'intervention dans les décisions importantes des personnes qui sont sur le terrain tous les jours. Une partie de notre croissance est aussi due à cette implication des employés", explique Fabrice Brion, fondateur et administrateur-délégué d’I-Care.
Déjà présente dans 26 pays, l'entreprise souhaite multiplier sa taille. Cet objectif est partagé par les employés-actionnaires impliqués aussi bien par le travail et que par les finances. Dans quelques semaines, Michael va créer la filiale canadienne de l’entreprise.