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Mercredi, lors de la conférence de presse du conseil national de sécurité, la Première ministre Sophie Wilmès a autorisé, d’une certaine manière, les visites familiales à partir de ce dimanche 10 mai.
La police va-t-elle continuer à contrôler? Comment va-t-elle s'y prendre? Bertrand Caroy, inspecteur de police et responsable du service circulation à la police boraine répondait aux questions de Christophe Deborsu dans C'est pas tous les jours Dimanche.
"Vous allez encore un peu pouvoir contrôler aujourd’hui? A cause de cette règle de 4, les gens vont pouvoir dire qu’ils vont rendre visite à quelqu’un, vous ne pourrez pas le contrôler", rappelle notre présentateur.
"Quand on nous signale un fait, nous nous rendons sur place"
Bertrand Caroy est clair: "Il est très important de continuer à effectuer des contrôles". L'inspecteur note également une tendance à la dénonciation entre voisins. "Depuis le confinement, nous avons beaucoup d’appels de voisins, de la délation. On nous dit "mon voisin reçoit X personnes. Ca dérange certains de voir que le voisin reçoit 5, 6 personnes. Il signale les faits à la police et nous nous rendons sur place."
Le policier encourage-t-il ce comportement? "Non, je ne l’encourage pas, pas du tout. Mais quand on nous le dit, nous y allons. C'est obligatoire, puisqu’un appel est effectué aux forces de l’ordre. Les services de police doivent être présents."
"Il ne faut pas oublier qu’il faut encore vivre avec ses voisins!"
Christophe Deborsu se demande si ces citoyens qui dénoncent, sont réellement inquiets pour la santé publique ou juste "pas très sympas?"
"Non, je pense que les gens sont très inquiets. Ils ont peur", note Bertrand Caroy, avant de rappeler un détail important: "Mais maintenant, il faut aussi faire attention! Il y a l’après corona, il ne faut pas oublier qu’il faut encore vivre avec ses voisins!"