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La Bourse de Paris se cramponnait à l'équilibre (+0,09%) lundi à la mi-journée, se contentant d'un maintien au-dessus des 6.000 points dans un marché tournant au ralenti en raison des fêtes de Noël.
A 13H31 (12H31 GMT), l'indice CAC 40 grappillait 5,63 points à 6.027,16 points, dans un volume d'échanges de 720 millions d'euros. Vendredi, il avait fini en nette hausse de 0,82%, terminant à un plus haut annuel et au-dessus des 6.000 points pour la première fois depuis 2007.
La cote parisienne a débuté stable avant de perdre un peu en vigueur puis de se rapprocher de nouveau de l'équilibre, signant même en séance un nouveau plus haut depuis le 20 juillet 2007, à 6.028,6 points.
Wall Street s'apprêtait de son côté à débuter légèrement dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,19%, celui sur l'indice élargi S&P 500 s'appréciait de 0,19% également et celui sur le Nasdaq, à forte coloration technologique, gagnait 0,27%.
"La matinée a été calme sur les marchés européens, les investisseurs ralentissant la cadence pour Noël", a résumé dans une note David Madden, un analyste de CMC Markets.
En raison des fêtes, "la volatilité du marché est faible et les fourchettes d'évolution (des indices) sont étroites, il est donc possible que les mouvements du jour ne soient pas un reflet fidèle de l'humeur du marché", a-t-il complété.
"Les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine continuent de connaître des progrès", a-t-il également relevé.
Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi avoir eu une "très bonne discussion" avec son homologue chinois Xi Jinping, une semaine après l'annonce d'un accord de principe synonyme de trêve dans la guerre commerciale qui oppose Washington et Pékin.
Le gouvernement chinois a par ailleurs annoncé lundi une série de baisses de droits de douane sur un grand nombre de produits technologiques ou alimentaires, notamment le porc, alors que le cheptel du pays fait face à une épidémie.
Du côté des indicateurs, l'agenda de ce lundi sera essentiellement américain avec les ventes de maisons neuves pour novembre.
- Marie Brizard à la peine -
Sur le front des valeurs, Virbac montait de 8,95% à 243,50 euros, galvanisé par l'annonce vendredi du relèvement de ses perspectives 2019 "suite à la très bonne performance constatée sur la fin de l'année", selon un communiqué du groupe.
Marie Brizard chutait en revanche de 18,88% à 1,74 euro après que le groupe a annoncé vendredi avoir obtenu de nouveaux financements de la part son actionnaire majoritaire afin de pouvoir faire face à ses besoins de trésorerie "immédiats".
Recylex s'enfonçait de 9,43% à 3,94 euros à la suite de l'annonce que ses partenaires financiers avaient accepté, sous conditions, de continuer à financer son activité allemande jusqu'à fin avril.
Crédit agricole, dans le rouge comme l'ensemble des bancaires, ne profitait pas (-0,88% à 12,05 euros) de l'annonce qu'il a bouclé le rachat d'une partie des activités du groupe espagnol Santander, en vue de devenir un des principaux acteurs mondiaux sur le marché de la conservation et l'administration d'actifs.
Airbus (+0,56% à 132,62 euros) et Safran (+0,61% à 141,10 euros) étaient soutenus par l'annonce d'un accord conclu entre ce dernier et General Electric (GE) et pour augmenter la cadence de production des moteurs équipant l'Airbus A320neo pour compenser les déboires du grand rival, le Boeing 737 MAX, selon le Wall Street Journal.