Accueil Actu

Guerre en Ukraine: "La situation des enfants pris dans le conflit s'aggrave de minute en minute", alerte l'Unicef

"Les combats se rapprochent des populations civiles - de plus en plus proches des maisons d'enfants, d'écoles, d'hôpitaux et d'orphelinats", alerte mardi Catherine Russell, Directrice générale de l'Unicef, lors du lancement d'un appel à l'aide humanitaire pour l'Ukraine.

"Les dégâts aux infrastructures laissent des centaines voire des milliers de personnes sans eau et sans électricité", a-t-elle ajouté. 

"Au moins 13 enfants ont été tués, selon des données vérifiées par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, et nous pensons que ce nombre augmentera encore car les combats font rage. De nombreux enfants ont été blessés. Et d'autres sont profondément traumatisés par la violence autour d'eux." 

"L'Unicef et nos partenaires travaillent 24h/24 pour répondre aux importants besoins humanitaires, qui incluent les services médicaux d'urgence, des médicaments, des équipements, de l'eau potable,...", précise Catherine Russell.

"Les enfants et familles pris dans ce conflit ont besoin de toute l'aide que l'on peut leur apporter - et ce, maintenant." "Nous demandons la suspension des opérations militaires en cours en Ukraine. Une telle suspension permettrait à l'aide humanitaire d'atteindre les personnes isolées après cinq jours de frappes aériennes intenses et de combats acharnés sur le terrain dans tout le pays", conclut l'Unicef.

> TOUTE L'ACTUALITE DE LA GUERRE EN UKRAINE

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a appris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société