Partager:
18h10 - Journaliste de Brut arrêté en plein direct : l'Association des Journalistes Professionnels qualifie cette nouvelle arrestation d'un journaliste couvrant les gilets jaunes d'"inadmissible" et va rencontrer les représentants de la police pour leur rappeler en quoi consiste la liberté de la presse. "Ce n'est que s'il y a une atteinte à la sécurité publique ou à l'ordre publique qu'une arrestation (d'un journaliste professionnel en train d'exercer son travail) peut se justifier. Mais on ne peut pas arrêter de façon arbitraire", rappelle un spécialiste. Lire l'article
17h50 - Bilan provisoire du parquet de Bruxelles : 3 personnes arrêtées judiciairement, a indiqué le parquet de Bruxelles. L'une est suspectée d'avoir commis des faits de port d'arme et une autre est suspectée de dégradations volontaires. La troisième personne a été aperçue en possession de produits stupéfiants. Il s'agit d'informations "parcellaires" mais "vu l'actualité en cours, nous ne pouvons communiquer qu'un bilan provisoire à ce stade", précise le parquet de Bruxelles. Ce bilan est dès lors "susceptible d'évolution dans les prochaines heures". Un dossier pour incendies volontaires a également été ouvert après l'incendie de deux véhicules appartenant aux forces de l'ordre. Les suspects n'ont pas encore été identifiés.
17h30 - Le calme est revenu à Bruxelles, affirme le bourgmestre Philippe Close.
17h00 - La mobilisation des gilets jaunes se termine. Une vingtaine de personnes sont encore présentes au square Ambriorix. Voici le bilan de la journée.
La police estime à environ 500 personnes le nombre total de personnes mobilisées, selon Ilse Van de keere, porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles. Le décompte final des arrestations n'a pas encore été communiqué.
En matinée, une soixantaine de personnes ont été arrêtées, certaines judiciairement. La police a d'abord sorti des auto-pompes vers 12h30 pour arroser les participants qui jetaient des projectiles à hauteur de la rue Belliard. Elle a ensuite chargé les gilets jaunes rassemblés en haut de la rue de la Loi. Des coups ont été portés et du gaz lacrymogène a été employé. Deux véhicules de police, dont un retourné, ont été saccagés et incendiés dans ces affrontements.
Le front s'est ensuite déplacé au carrefour Madou, où des casseurs ont notamment jeté des pierres contre la police. Des barrières de chantier et des briques ont été jetées depuis les ponts sur les voies du tunnel. Des petits feux ont été allumés sur la voie publique. Des gilets jaunes étaient restés localisés dans le haut de la rue de la Loi, la manifestation s'étant éclatée en plusieurs noyaux. "Des personnes ont bloqué la circulation et des casseurs ont caillassé", commente un participant venu de Liège. Il motive sa venue à Bruxelles en expliquant que "la vie est trop chère et on gagne de moins en moins. Les salaires ne sont pas indexés. Est-ce que la population va devoir recommencer et en venir aux mains ou est-ce que Charles Michel va comprendre que le citoyen n'est pas content ? S'il n'agit pas, le mouvement ne va faire que grossir. C'est à lui de voir s'il prend ses responsabilités".
16h50 - Nouveaux affrontements au carrefour Madou. L'Association des journalistes professionnels dénonce l'arrestation d'un reporter français.
La mobilisation des gilets jaunes à Bruxelles, qui a commencé vers 10h00 ce vendredi, n'était pas encore totalement terminée à 16h30. Une vingtaine de personnes étaient toujours mobilisées au square Ambiorix. Localisée dans un premier temps entre les carrefours Trône et Arts-Loi sur la petite ceinture, la manifestation s'est étendue au carrefour Madou, où des affrontements avec la police ont à nouveau eu lieu. Un groupe est parvenu à monter vers le carrefour Botanique, à proximité du boulevard Pacheco. Un journaliste français du média en ligne Brut a été arrêté à ce niveau par un policier en plein direct. Il a été libéré après environ 30 minutes. L'AJP (Association des journalistes professionnels) a qualifié sur Twitter cette arrestation d'inadmissible et a estimé qu'il s'agissait d'une entrave à la liberté de la presse.
16h48 - Un gilet jaune se désolidarise des casseurs à Bruxelles. A 70 ans, ce retraité rencontré par nos journalistes déplore l'utilisation de la violence face aux policiers : "Je vais retirer mon gilet, je vais retourner" Lire l'article
16h17 - Les stations de métro Parc et Arts-Loi à nouveau desservies
Les stations de métro Parc et Arts-Loi à Bruxelles sont à nouveau desservies, annonce la société bruxelloise de transports publics Stib vendredi vers 16h00. Ces deux stations avaient été mises hors service sur ordre police en raison de la manifestation.
16h00 - Vidéo de la situation vue depuis un bureau surplombant Arts-Loi. Les gilets jaunes sont repoussés par les autopompes de la police, tandis que certains "lancent des trucs sur les voitures" ou se munissent de "poteau" ou de panneaux de signalisation, selon les témoignages qu'on peut entendre.
15h30 - Toute personne continuant manifester sera arrêtée, a déclaré le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, à l'agence Belga. M. Close a confirmé l'arrestation de plusieurs dizaines de manifestants. Selon lui, la situation a commencé à dégénérer lorsque des manifestants ont commencé à jeter des projectiles. Les policiers qui ont, selon lui, gardé leur sang froid et restent maîtres de la situation ont fait usage de canons à eau.
15h14 - Des gilets jaunes tentent de bloquer la circulation sur la petite ceinture de Bruxelles. Les policiers interviennent rapidement pour disperser les manifestants.
"Nous vous conseillons d'éviter les boulevards Pacheco et Botanique, ainsi que la petite ceinture (entre Trône et Rogier) suite aux actions des 'gilets jaunes'", indique la zone de police Bruxelles-Ixelles sur son compte Twitter. Les stations de métro Parc et Arts-Loi sont par ailleurs fermées sur ordre de police, annonce pour sa part la Stib.
15h06 - Des cailloux et projectiles divers jonchent le sol derrière les policiers qui bloquent un accès aux gilets jaunes.
14h20 - Des combis de police ont été ciblés du côté du carrefour Arts-Loi. Les véhicules se sont embrasés en pleine rue. Ils étaient utilisés pour transporter les chiens policiers. Un combi a été renversé et s'est retrouvé sur le flanc. Notre équipe sur place précise qu'il n'y a pas de blessé.
Ilse Van de Keere, porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles, explique que les manifestants ont lancé divers projectiles, entre autres des pierres, à l'encontre des policiers, ce qui a motivé la décision de charger les participants pour les disperser. Par après, un projectile a mis le feu à un véhicule de police. Des gaz lacrymogènes ont été employés par les agents des forces de l'ordre.
Ilse Van de keere avance que les policiers n'ont fait que riposter aux manifestants, mais certains participants attribuent l'origine des troubles à la police: "Il n'y avait aucun débordement quand ils ont fait intervenir les auto-pompes", estime un des manifestants. "C'est un carnage. Je suis d'accord avec les casseurs, car c'est la police qui a commencé. La police a commencé à taper rue de la Loi alors qu'il n'y avait pas non plus de débordement. (...) Ils se permettent de gazer des femmes et des enfants, alors que ce sont les citoyens qui les paient".
Il n'y a pas eu pour l'instant de nouvelles arrestations. Sur la soixantaine d'interpellations effectuées en milieu de matinée, il y a tout du moins quelques arrestations judiciaires, a indiqué Ilse Van de keere, qui ne peut pas pour l'instant donner un bilan détaillé.
Envoyé via Alertez-nous
13h56 - Des manifestants se trouvent près de la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Via notre bouton orange Alertez-nous, un lecteur nous transmet une photo dans laquelle on aperçoit un manifestant, fumigène à la main.
13h42 - Les quelques centaines de manifestants en "gilets jaunes" tentent toujours de s'introduire dans la zone neutre, où se trouvent les institutions fédérales et où toute manifestation est interdite. Vers 13h30, la police a fait pour la première fois de la journée usage des canons à eau pour repousser les manifestants.
Les manifestants se trouvent vendredi en début d'après-midi place du Trône à Bruxelles, selon la zone de police Bruxelles-Ixelles. Ils bloquent la circulation sur la petite ceinture de la capitale. En conséquence, Bruxelles Mobilité annonce la fermeture de tous les tunnels de la petite ceinture entre la Porte de Namur et la Basilique.
13h34 - Nos journalistes Chantal Monet et Steve Damman constatent des débordements. Des feux rouges et panneaux de signalisation sont déterrés. La police intervient avec une autopompe.
13h20 - Nos équipes sur place constatent un nouveau blocage de la petite ceinture. La présence d'une autopompe a également été observée.
13h12 - Les tunnels Trône et Arts-Loi sont rouverts dans les deux directions ainsi que le tunnel Madou, annonce Bruxelles Mobilité sur Twitter.
Plusieurs tunnels bruxellois du centre avaient été fermés à la circulation en raison de l'action de gilets jaunes. Si les tunnels proches du carrefour Arts-Loi sont rouverts, ceux situés dans le quartier européen restent fermés. Il s'agit des tunnels Tervueren, Cinquantenaire, Belliard, Loi et Reyers.
13h00 - Des casseurs commencent à faire leur apparition au sein du groupe de gilets jaunes.
12h45 - Des centaines de gilets jaunes bloquent maintenant les alentours de la gare centrale"sans trop savoir où ils vont aller. Comme nous disait un gilet jaune : on marche en rue dans Bruxelles et on bloque tout ce qu'on peut mais rien n'est très organisé ni balisé", nous explique notre journaliste Chantal Monet sur place.
Selon ce qu'elle a recueilli auprès de la police, les arrestation ont été effectuées pour détention d'objets prohibé... tels que des masques de ski ou de plongée car cela montrait que ces manifestants se préparaient à recevoir des gaz lacrymogènes et étaient donc potentiellement prêts à en découdre avec la police.
"Ces personnes avaient des jambières, des gants alourdis, des lunettes anti-gz, des fumigènes, des lames à rasoir. Des gens perturbaient aussi l’ordre public", nous explique Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles.
12h16 - Le tunnel Madou a été rouvert dans les deux directions.
12h15 - Environ 200 à 300 gilets jaunes ont été constatées dans les rues de Bruxelles vers midi. Une soixantaine d'arrestations a été effectuée. Les arrestations ont été effectuées aux abords de la gare du Midi, près de la zone neutre et à la gare centrale. Elles concernent des perturbations de l'ordre public, des dégradations ou la possession d'objets dangereux comme des fumigènes.
12h14 - Les actions de protestation des gilets jaunes entraînent des perturbations sur le réseau bruxellois de transports en commun vendredi midi, annonce Ann Van hamme, la porte-parole de la Stib. La station de métro Parc est fermée. Les rames de la ligne 1 et 5 ne s'arrêtent pas à cette station. La circulation des trams 92 et 93 est interrompue entre les arrêts Botanique et Louise.
12h - Les gilets jaunes se dirigent désormais vers la colonne du Congrès et l'arrière du Parlement. Ils sont refoulés par la police qui bloque tous les accès, a constaté notre journaliste Chantal Monet.
11h56 - Quelque 200 gilets jaunes étaient rassemblés vendredi vers 11h00 au carrefour Arts-Loi et occupent actuellement la chaussée, a indiqué la police bruxelloise.
11h44 - Les manifestants bloquent à nouveau la petite ceinture de Bruxelles.
11h41 - Les tunnels Trône direction Basilique et Reyers-Centre direction Centre sont, à leur tour, fermés à la circulation, renseigne Mobiris.
11h32 - Selon Mobiris, Trône, Belliard et Reyers sont également fermés."Les manifestants se rassemblent actuellement sur le carrefour entre l'avenue des Arts (#R20) et la rue de la Loi (#N3). La circulation y est perturbée", peut-on lire sur Twitter.
11h25 - Contrairement à ce qu’avait annoncé la porte-parole de la police sur une possible rencontre entre Charles Michel et des gilets jaunes, le cabinet du Premier ministre dément: "Il n'y a pas eu de demande. Rien n'est prévu à ce stade", a-t-il expliqué à notre journaliste sur place Chantal Monet.
11h18 - "On espère que ça va bouger sinon je ne sais pas ce qu’on va devenir en Belgique", souffle un manifestant. "Quand je pense que dans les années 80/90, on vivait avec 26.000 francs belges de salaire. On vivait tout le mois, on s’amusait bien, on savait sortir. Depuis qu’il y a l’Euro, on s’est fait royalement entubé, désolé de le dire comme ça. Les prix n’arrêtent pas d’augmenter. A quoi ça sert de faire un tax shift ? De donner 100 euros en plus aux gens si de l’autre côté, si on laisse encore les prix s’envoler. L’énergie a encore augmenté de 40%. On ne s’en sortira jamais comme ça. On pourra donner autant qu’on veut aux gens. La nourriture, 21% de taxes", souligne-t-il.
11h16 - Des protestataires bloquent actuellement le consulat de France.
11h14 - Tous les gilets jaunes ne sont pas à Bruxelles. Depuis le barrage filtrant de Courcelles, un gilet jaune explique pourquoi certains d'entre-eux sont montés vers la capitale : "Ils attendent qu'on fonde mais on ne veut pas fondre. Alors on part là-bas" Lire l'article
11h09 - Interviewé par nos journalistes Chantal Monet et Steve Damman, un manifestant s'explique sur la mobilisation en Flandre. "Ils sont un peu plus discrets que les Wallons (...) En Flandre, nous ne sommes pas un parti politique, nous sommes un mouvement", souligne-t-il.
11h04 - Suite à cette action des gilets jaunes, les tunnels Tervueren, Cinquantenaire et Loi sont fermés direction Centre, indique Mobiris sur son compte Twitter. Avant d'ajouter: "Les manifestants se rassemblent actuellement sur le carrefour entre l'avenue des Arts (#R20) et la rue de la Loi (#N3). La circulation y est perturbée".
10h58 - Parmi les gilets jaunes, certains ont opté pour une autre couleur... La raison est claire. "Je fais gilet orange pour représenter les pensionnés. Parce que dans le tax shift, les pensionnés n’ont pas été récompensés par le gouvernement. On n’a rien eu. Les salariés moyens dans les entreprises ont eu une augmentation dans leur salaire net, mais les pensionnés n’ont rien reçu. A part les basses pensions. Nous, on ne l’a pas vu", confie l'un d'entre eux au micro de nos journalistes Chantal Monet et Steve Damman. Avant d'ajouter: "Je m’en sors parce que j’ai mon appartement qui est payé. Mais si vous payez un loyer ici à Bruxelles de 800 ou 900 euros, il ne vous reste plus grand-chose pour vivre. J’ai travaillé 48 ans. Je ne comprends pas l’attitude du gouvernement Michel qui lance des fake news. Quand il vient dire que tout le monde a profité tax shift, ce n’est pas vrai, qu’il le dise. Et ça, il ne le dit pas".
10h49 - Le Premier ministre est prêt à recevoir une délégation de gilets jaunes selon la porte-parole de la police interrogée par nos journalistes Laxmi Lota et Bruno Spaak. "On invite les gens pour aller à Arts-Loi pour mener une action pacifique", souligne Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles.
10h40 - Selon des informations de notre journaliste Laxmi Lota, 30 personnes ont été arrêtées pour port d'armes prohibées à la gare Centrale et du Midi. La police a effectué des contrôles ce matin. Cela ne veut cependant pas dire que les individus se rendaient à l'action annoncée des gilets jaunes.
10h38 - Une vingtaine de gilets jaunes étaient dénombrés vers 10h00 du matin, vendredi, au carrefour Arts-Loi, et environ 45 autres au niveau de la gare du Midi, annonce Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles.
Elle précise que pour l'instant tout se passe dans le calme. Une manifestation avait initialement été annoncée au départ du Parc du Cinquantenaire, dès 12h00 ce vendredi. L'organisateur avait cependant retiré et annulé sa demande. Depuis, différents appels ont été lancés sur les réseaux sociaux, mais aucune autre demande de manifestation n'a été introduite auprès de la Ville.
10h30 - Notre journaliste Chantal Monet constate la présence d'une cinquantaine de gilets jaunes à la station Arts-Loi.
Rappel des faits:
Sur les réseaux sociaux, des gilets jaunes appellent aux rassemblements à la Gare du Nord ainsi qu'à la gare du Midi. La station de métro arts loi, le cinquantenaire et la place de la monnaie aussi pourraient également servir de point de rendez-vous. L'un des objectifs serait de se rapprocher le plus possible du cabinet de Charles Michel situé rue de la Loi.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs groupes de gilets jaunes affirment leur volonté de rester mobile afin de brouiller les pistes et semer si possible la police. A l'heure actuelle, impossible de savoir le nombre de participants à Bruxelles. Les forces de l'ordre suivent de près la situation.
Pour l'instant, aucune de nos équipes n'a pu vérifier la présence de gilets jaunes dans la capitale. Il semblerait que l'une des consignes donnée serait de cacher leur gilet avant d'arriver au point de rendez-vous. Sur les réseaux sociaux, des manifestants se disent "prêts". "Nous sommes à Arts-Loi, rejoignez-nous!", écrit l'un d'entre eux. Sur Twitter, une internaute signale "Train vers Bruxelles rempli de gilets jaunes".
En province de Hainaut, des protestataires sont toujours mobilisés ce matin. Ils continuent d'organiser des barrages filtrants et bloquants en plusieurs endroits. Les actions des protestataires ont notamment lieu sur la N40 à hauteur d'Erquelinnes, au poste frontière d'Hensies sur l'A7/E19, sur la N99 à la Macquenoise (barrage filtrant pour les voitures et bloquant pour les camions), sur la N57 à Ghislenghien (à la sortie 29 de l'A8/E429) et sur la N5 à Couillet, au carrefour avec l'échangeur du R3.
"D'autres lieux sont susceptibles d'être visés par l'action actuellement en cours (postes frontières avec la France, dépôts de carburant, ...)", avertit la police fédérale qui conseille "fortement" d'éviter les lieux.