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La réforme des rythmes scolaires réduit le nombre de jours d’examens et implique de nouvelles balises. Aucune évaluation ne pourra plus être organisée pendant une période de congé, y compris pendant les vacances d’été.
Or, de nombreuses écoles organisent aujourd’hui des secondes sessions durant cette période pour ne pas empiéter sur la nouvelle année scolaire. Certains pouvoirs organisateurs remettent en question la tenue même de la seconde session. Dans son dernier bulletin d’information, la Fédération de l’Enseignement secondaire catholique invite d’ailleurs à "requestionner la généralisation des secondes sessions".
Faut-il continuer à en organiser ? Constituent-elles systématiquement un "plus" pour les élèves ? La réflexion est générale.
Si autrefois les deuxièmes sessions étaient la règle partout, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elles ont parfois disparu. Ou elles se sont transformées ou déplacées (certaines ont lieu dans la foulée de la première session en juin).
Il faut vraiment questionner les choses
La Fédération de l’Enseignement secondaire catholique confirme que les établissements peuvent encore programmer une seconde session, comme les années précédentes, avant la rentrée fixée au lundi 29 août. Mais ce sera la dernière fois. Après, il faudra soit placer la seconde session au début de l’année scolaire suivante, soit proposer tout autre chose – le cas échéant, y renoncer complètement.
Cette année, c'est encore possible, mais dès l'an prochain, il n'y aura plus de seconde session fin août. Les directions d'école devront s'adapter.
Eric Daubie, secrétaire général du Ségec, la fédération de l'enseignement secondaire catholique: "Qu'un élève ait une difficulté dans une discipline paraît acceptable sans nécessairement pour autant penser qu'il faille une seconde session. Selon nous, il faut vraiment questionner les choses et penser les secondes sessions dans une dimension exceptionnelle là où elles sont vraiment nécessaires. Pas mal d'écoles se disent que ce n'est peut-être pas autant nécessaire qu'on le pense."