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Désolation à Zytomyr, ville ukrainienne bombardée: au milieu des ruines, Oleg pleure sa femme tuée lors d'une attaque

Au dixième jour de leur invasion de l'Ukraine, les forces russes poursuivent leur avancée dans le pays, mais rencontrent toujours une résistance acharnée des Ukrainiens dans leurs tentatives de prendre des villes stratégiques.

Comme beaucoup d'autres villes ukrainiennes, celle de Jytomyr, à 150 km à l'ouest de Kiev, a essuyé des bombardements russes. Au beau milieu des ruines, Oleg Roubak, un habitant, pleure sa femme tuée dans une frappe. "J'espère que ma femme est morte rapidement, ce que je veux dire à ma femme à la fin de sa vie c'est que j'espère qu'en ce moment, elle est au paradis et que tout dans sa vie a été parfait", a-t-il exprimé.

Lorsqu'il a trouvé sa fille, il a d'abord pensé qu'elle avait également perdu la vie. "J'ai trouvé ma fille mais elle ne pleurait pas, elle ne donnait aucun signe de vie. Quand j'ai vu ça, tout s'est effondré en moi. (…) Quand j'ai pris ma fille dans mes bras, elle a commencé à pleurer. C'est peut-être l'une des plus belles choses que j'ai entendu dans ma vie."



Des dégâts humains importants 

La Russie a affirmé mercredi que 498 de ses militaires avaient été tués en Ukraine, selon le premier bilan annoncé de ses pertes dans cette guerre. L'Ukraine et des observateurs occidentaux affirment de leur côté que ce bilan est largement sous-évalué. Kiev affirme que plus de 9.000 soldats russes ont été tués. Mercredi, l'ONU a affirmé avoir comptabilisé la mort de 230 civils en Ukraine, dont 15 enfants, prévenant que ce bilan était susceptible d'être beaucoup plus élevé. 

Au moins 1,2 million de réfugiés

Les conséquences en chaîne de ce conflit continuent de s'aggraver. Plus de 1,2 million de réfugiés ont déjà fui l'Ukraine depuis l'invasion du pays le 24 février, dont environ la moitié ont été accueillis en Pologne, selon le dernier décompte du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

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