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C'est bientôt reparti pour les salons de coiffure de notre pays. La réouverture est actée pour le 13 février, avec dans la liste des conditions, la bonne ventilation des locaux. Cela peut paraître simple, mais en réalité, cette règle impose des adaptations importantes.
La tendance est à l'achat d'un purificateur d'air. Ces outils permettent de contrôler la qualité de l'air et de l'adapter en permanence dans un espace clos. Les coiffeurs, convaincus par ce dispositif, sont en train de se ruer dessus. "Tous nos produits techniques, tels que colorations, mèches et autres demandent un apport de chaleur. Avoir des courants d'air et des variations de températures n'est pas très bon pour cela", résume Frédéric Rensonnet, gérant du salon de coiffure Okiya, qui a acheté son propre dispositif hier.
Mais cela représente des frais, d'une centaine à 700 euros pièce. Pas toujours évident vu le contexte. "Le salon a été fermé pendant quatre mois. On a des frais à payer, c'est encore un investissement qu'on nous demande. Si on n'a pas le choix, on le fera comme tout le monde", témoigne Delphine Mengolli, Gérante du salon de coiffure MAD.
Ces purificateurs d'air sont utiles, notamment dans les petits espaces. Mais il faut faire attention et ne pas opter pour un dispositif au hasard. "Avec certaines restrictions qui sont la vitesse de renouvellement de l'air, les types de filtres... Il faut regarder les fiches techniques et s'adapter aux conditions", confirme Nathan Clumeck, chef du service des maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre de Bruxelles.
Les experts demandent d'ailleurs une étude afin de conseiller les coiffeurs, mais aussi le secteur horeca, qui pourrait être soumis aux mêmes conditions lors de la réouverture.
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