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Comme point de départ, un constat et un exemple: dans un commissariat de police, une personne se retrouve très régulièrement seule pour analyser et regarder des dizaines de caméras de surveillance. Il y a l’image mais pas le son.
Imaginez maintenant que des micros intelligents filtrent les bruits suspects (vitres, cris ou coups de feu) et directement, l’image de la caméra reliée apparaît sur l’écran de la police. Ce système est en test en France et aux Pays-Bas.
Le son au service de l’image
En Belgique, l’institut belge pour la sécurité routière, VIAS, travaille aussi sur cette technologie. "Le son est au service de l’image et permet aussi certainement d’être beaucoup plus efficace dans l’analyse des images car on sait maintenant ce qu’on recherche. On recherche un objet qui fait un bruit particulier. Cela permet d’être beaucoup plus efficace", explique Jean-François Gaillet, le directeur innovation et technologie chez VIAS.
"Plus d’images pour sécurité un carrefour"
VIAS est persuadé que cette technologie permettre à terme de réduire aussi le nombre d’accidents. "Aujourd’hui, lorsque vous placez des caméras, vous ne pouvez vous baser que sur les accidents, lorsqu’ils se produisent ou alors vous devez visionner toutes les images. Dorénavant, on pourra enregistrer les coups de klaxons, les crissements de pneus et avoir beaucoup plus d’images pour sécurité le carrefour en question", indique Benoît Godart, le porte-parole de VIAS.
Pour l’heure le système de caméras reliées à des micros est en phase "test et développement". La police d’Hasselt réfléchit à l’installer comme projet pilote.