Partager:
Les centres commerciaux se sont préparés au retour des clients de ce lundi, pour que celui-ci se fasse de la manière la plus sereine. L'idée est d'éviter la cohue, d'adopter un comportement responsable et de prévenir le risque d'une deuxième vague de contaminations.
Au centre commercial Ville 2 à Charleroi, la directrice Stéphanie Piccicuto était sur les lieux dès 7 heures du matin ce lundi, soit 3 heures avant la réouverture. Elle veillait aux derniers préparatifs et décrivait ceux-ci sur notre antenne :"Pour le moment, c’est assez calme. Nous mettons en place les barrières Nadar un peu partout pour les éventuelles files extérieures afin de pouvoir condenser les éventuels clients qui vont arriver. On met aussi des marques sur le sol pour respecter les distanciations sociales", a-t-elle décrit.
Toutes les boutiques ouvertes?
Pour les éventuels visiteurs de la journée, sachez que toutes les boutiques ne seront pas ouvertes dès ce lundi. "Les coiffeurs restent fermés. Et nous avons déjà eu quelques boutiques qui nous ont dit qu’elles ne rouvraient pas parce que leur centrale va rouvrir en cascade leurs magasins. On a également deux agences de voyages qui ne vont pas rouvrir non plus, parce qu’elles ne connaissent pas encore à l’heure actuelle, les consignes sur les futurs voyages", détaille la directrice.
La sécurité renforcée
A Charleroi, 3 gardes ont été rajoutés aux 3 gardes habituels et ce, afin de mieux gérer les flux de la clientèle. "D’habitude nous avons 11 portes d’entrée mais nous allons uniquement en ouvrir 2 afin de pouvoir mieux gérer le flux de la clientèle. Les gardes qui seront postés, seront là pour guider les clients mais également pour les compter, et pour s’assurer que nous respectons bien le quota d’une personne pour 10 mètres carrés", explique Stéphanie Piccicuto.
Du côté des employés, deux sentiments contradictoires prévalent: l'excitation et l'inquiétude. "Il y a une part d’excitation parce que les gens sont contents de revenir travailler mais aussi de l'anxiété parce qu'ils attendent de voir comment les clients vont se comporter", explique la directrice.